La Chasse aux Epiciers de Nuit ... à Lille ... similitudes avec Paris 17e (21/08/2011)
Lu sur Internet :
Ce billet a été écrit le 28 juillet 2010 par :
Hervé-Marie MORELLE, élu UMP de Lille.
La méthode de l'appât pour verbaliser l'épicier ressemble à celle utilisée pour la première verbalisation d'un épicier de nuit avenue de Clichy à Paris 17e voici quelques années.
Précision :La sonnette lambda n'était pas une élue.
Le billet :
La chasse aux épiceries de nuit commence ! Roger Vicot joue à Colombo !
Hier soir comme presque toutes les semaines depuis prés de 5 ans je me rends chez mon épicier de quartier.
Toujours accueillant et souriant, il me permet de pouvoir me sustenter lorsque le temps ne m'a pas permis d'aller me fournir en victuailles au supermarché du coin...
Nous avions déjà discuté de l'arrêté municipal interdisant la vente d'alcool après 22h, et j'avais même conseillé à l'épicier de contacter les services de l'adjoint à la sécurité afin d'avoir plus d'informations sur l'application de cet arrété...
Pensant que la ville de Lille était là pour aider les commerçants à faire vivre la ville, et à mettre un peu de cohésion sociale dans cette ville métropole, mon épicier confiant appelât les services municipaux sans succés plus de 10 fois !
à sa grande surprise, c'est Roger VICOT en personne qui s'est déplacé mais pas de la maniére dont on aurait souhaité qu'il le fasse !
En effet ce vendredi, le maire adjoint de Martine Aubry à la sécurité, s'est fait passé pour un client lambda, et accompagné de la policé planquée à quelques mètres il a tendu un piége à l'épicier en voulant acheter de l'alcool aprés 22h !
La police municipale n'a t'elle rien d'autre à faire que de faire déplacer un fourgon juste pour accompagner l'adjoint au maire dans ses élucubrations scabreuses !?
L'adjoint au maire chargé de la sécurité n'est il pas censé informer ses concitoyens et de faire de la pédagogie avant de sanctionner et d'humilier les commerçants lillois de la sorte ?
Le courrier envoyé aux epiciers de nuits ne précisait en aucunement quand et comment allait entrer en vigueur l'arrété municipal, il aurait certainement mieux valu que Roger VICOT se déplace avant pour expliquer la démarche aux commerçants que de vouloir les piéger en jouant à COLUMBO dans les rues de Lille !
...
« Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. »
Question de Jean-Claude Janan sur le blog de monsieur Roger Vicot
Monsieur Vicot, vous devriez respecter les épiciers de nuit, en droit français il y a suffisament de textes pour verbaliser les auteurs des troubles nocturnes, il suffit de prendre connaissance des attendus de nombreux Tribunaux Administratifs français. Les commerçants de nuit méditerranéens doivent pouvoir travailler, la liberté du commerce est un droit constitutionnel.
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Bonjour Monsieur Janan,
Votre commentaire m’interpelle. En l’occurrence je ne fais que rappeler les épiciers au respect des arrêtés municipaux qui datent pour certains de 1993, et qui interdisent la vente d’alcool après 22h dans le centre-ville. Certains d’entre-eux ont sciemment décidé, et ils l’affirment d’ailleurs, de ne pas respecter ces textes. J’ai proposé aux professionnels – et je pense qu’il y avait là de ma part plutôt une marque de respect de la profession – de s’organiser en association et de siéger dans la Commission de la vie nocturne et de l’espace public, afin que nous puissions gérer ensemble les éventuelles difficultés. Ils ont refusé. Par ailleurs, je comprends mal l’argumentation des épiciers de nuit qui expliquent qu’ils ne sont en rien responsables de l’ivresse sur la voie publique, imputable selon eux exclusivement aux bars et discothèques, mais qui rappellent aussi que la majorité de leur chiffre d’affaire est lié à la vente d’alcool… Je pense que vendre de l’alcool n’est pas anodin, et que cela exige un certain esprit de responsabilité. Le rapport de certains jeunes à l’alcool, et les débordements qui sont liés, exige d’être de plus en plus vigilant sur ce sujet. La Charte de la vie nocturne lilloise nous donne du reste un moyen que nous n’aurions pas sans cela, c’est la possibilité de sanctionner les établissements qui ne respectent pas les règles. Sur ce plan, j’assume totalement les centaines d’amendes, les dizaines de retour au régime horaire général et les nombreuses fermetures administratives. On ne peut pas faire n’importe quoi lorsqu’on fait profession de vendre de l’alcool.
A votre disposition pour en parler si vous le souhaitez.
Rvicot
00:26 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | | Imprimer |