Epiciers de nuit ...Billet d'humeur classé au fond des archives (22/09/2011)
Lu dans la revue Le Commerce de Paris
janvier-février- mars 2010 - n° 39
Billet d’humeur
Les épiciers de nuit : un avenir incertain !
L’interdiction de la vente d’alcool la nuit (après 22 heures) dans les épiceries de proximité de certains quartiers de Paris met la liberté du commerce en difficulté.
Pourtant celle-ci est un principe constitutionnel.
Faut-il croire que toutes les violences et les accidents sont liés aux ventes d’alcool dans les épiceries de nuit ?
Je me permets de citer la réponse faite* par le Ministère de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire sur la réglementation de la vente d’alcool dans les commerces de proximité ouverts la nuit : « Un dispositif juridique adapté aux épiceries de nuit est déjà en vigueur. Toutefois, conformément aux principes qui régissent la police administrative, cette mesure, pour être légale, doit être nécessaire et ne pas être générale ni absolue, afin de préserver la liberté du commerce. »
Les épiciers « dépanneurs » jouent un rôle de lien social indispensable dans les quartiers parisiens
Afin de permettre leur survie, le groupement associatif ACAJA-CAPAC des commerçants du quartier des Epinettes milite pour la mise en oeuvre d’une charte de bonne conduite qui autoriserait la vente d’alcool jusqu’à minuit.
Jean-Claude JANAN
(fournitures industrielles), président de l’association
des commerçants et artisans de la rue de la Jonquière et adjacentes (ACAJA) et
de l’avenue de Clichy (CAPAC) - 17
* Question écrite n°22338 et réponse du ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire,
Publiées au Journal Officiel.
Nous sommes le 22 septembre 2011 !
Finalement, quel est le but de l'interdiction de vente d'alcool faite aux épiciers de nuit ?
La réduction du sentiment d'insécurité.
15:20 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Comme d'habitude plus facile d'emm.... les gens qui ont un commerce, qui paient leur impôts et qui sont dans la légalité. On est sûr qu'il n'y aura pas de représailles comme lorsqu'on s'attaque aux dealers, ...
Mais n'oublions pas que la police ne fait qu'appliquer des arrêtés comandés par des élus.
A la veille d'une échéance électorale, il serait bien que chacun avoue et assume son rôle dans cette razzia sur le commerce de proximité.
Et si razzia il doit y avoir il serait préférable qu'elle soit dirigée sur la "shnouf" et sur ceux qui en vivent plutôt que sur ceux qui vendent une bouteille de vin rouge à un habitant qui parfois rentre du travail et a le droit d'accompagner son repas d'une boisson très française.
Écrit par : Jean-Paul | 23/09/2011