Mendicité à Paris (07/01/2012)
Mendicité
Pourquoi un arrêté du préfet de police de Paris et un tapage médiatique pour stigmatiser le peuple
ROM
...
Les textes en vigueur
- Définition et sanction pénales du délit d'exploitation de la mendicité :
- code pénal Art. 225-12-5 et s.
- code du travail, art. L. 4741-8
- textes non codifiés:
- Définition et sanction pénale du délit de demande de fonds sous contrainte (" mendicité agressive ") : code pénal, art. 312-12-1
- Assimilation du maintien d'un enfant de moins de six ans sur la voie publique dans le but de solliciter la générosité des passants au délit de privation de soins : code pénal, art. 227-15
Alors pourquoi ce tapage médiatique !
Depuis mars 2008, concernant le 17ème arrondissement de Paris, nous avons pu lire des articles dans un journal parisien :
. Les maquis africains rue Guy Môquet et rues avoisinantes
. Les salons de massage asiatiques quartier des Epinettes
. Les porteurs de Kipa qui se disent Shalom quartier Monceau
. Les mendiants ROMS quartier des Ternes
08:45 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | | Imprimer |
Commentaires
Il faut faire cesser cette mendicité elle est de plus en plus agressive j'étais récemment rue Poncelet il y avait plusieurs bandes et toutes mendiaient notre soutien.
Elles étaient très organisées elles avaient même fait imprimer des tracts.
Ces mendiants nous promettaient une vie meilleure comme les gitanes et bohémiennes de notre passé (celles que l'on appelle rom aujourd'hui)
Dans ce quartier où nous vivons si bien sans soucis du lendemain je trouve bien que l'on interdise ces mendiants qui nous amènent à réfléchir.
Bonne année à tous
Écrit par : Jean-Paul | 07/01/2012
Il faut réfléchir :
Si l'action juridique locale dans sa dimension répressive peut parfois être nécessaire, elle ne peut prétendre être la panacée car elle ne traite que les symptômes et risque de seulement déplacer les problèmes dans les communes voisines. Réglementer de manière coercitive et sans ménagement aboutirait à des formes de bannissement et à un traitement inhumain des plus démunis. L'action préventive contre cette forme de marginalisation est donc indispensable et les diverses lois (lois sur le revenu minimum d'insertion, sur les exclusions, ou sur la couverture médicale universelle) ont permis de limiter son développement dans un contexte de crise économique, d'accroissement du chômage et de la précarisation de catégories plus nombreuses de population.
Écrit par : Jean-Claude Janan | 08/01/2012