Le quartier des Epinettes ... Paris 17e (23/04/2012)

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Quartier des Épinettes
La Cité des Fleurs
La Cité des Fleurs

Histoire[modifier]

L'origine du nom Épinettes pourrait venir des ronces présentes sur les terres à l'origine, ou d'un cépage de pinot blanc, l’épinette blanche[1]. Selon cette dernière hypothèse, le quartier abritait des vignes de ce cépage. La première mention du nom est notée en 1693 dans un contrat d'échange de terres[2].

Les Épinettes ont longtemps été un hameau, partie intégrante du village des Batignolles (alors encore dans la commune de Clichy créée à la Révolution), tout en conservant une forte dimension agricole. Quand le village des Batignolles et celui voisin de Monceau, très proches de Paris et qui commencent à se développer plus fortement, sont séparés de Clichy pour former transitoirement aux portes de Paris la nouvelle commune des Batignolles-Monceau ; le hameau des Épinettes est naturellement intégré dans cette nouvelle commune, avant de s'y développer lentement comme village lui aussi encore à dominante agricole.

Plus tard en 1840, quand les fortifications de Thiers autour de Paris enserreront tout ou partie des villages limitrophes de Paris, une bonne partie de la zone cultivée devient inconstructible et les fortifications qui s'y implantent isolent la totalité du village de Monceaux et la majeure partie du village des Batignolles (dont le hameau des Épinettes) du reste des Batignolles. La jeune commune est alors dissoute, son territoire étant presque totalement annexé dans Paris (y compris les fortifications et une partie de la zone inconstructible au delà), le reste encore très agricole et peu construit étant réintégré à la commune de Clichy (cette partie résiduelle, déjà coupée en deux par la ligne ferroviaire de Paris Saint-Lazare sera elle-même scindée lorsque Levallois-Perret se séparera de Clichy le long de cette ligne en 1868). Il en est de même d'une petite partie alors non construite au sud de la commune de Saint-Ouen, intégrée elle aussi dans les fortifications au nord des Épinettes, et qui viendra étendre ce quartier.

Le quartier devient à dominante industrielle au XIXe siècle, avec l'implantation des usines Goüin (ancêtres de Spie Batignolles), aujourd'hui disparues, entre les actuelles rue Boulay et rue Émile-Level, ou la fabrique du malletier Moynat rue Balagny (actuelle rue Guy-Môquet).

Les deux villages des Batignolles intra-muros et de Monceaux deviendront des quartiers de Paris, à l'instar aussi du hameau des Épinettes qui dès lors commence aussi à se peupler par une population plus ouvrière, les trois quartiers étant groupés dans 17e arrondissement de Paris avec le quartier plus ancien des Ternes. Toutefois, le quartier des Épinettes ne se construit fortement qu’à partir des années 1850. La Cité des Fleurs voit alors le jour. Le lotissement de la majorité du quartier a lieu dans les années 1860, avec la construction de nombreux immeubles haussmanniens lors du rattachement à la commune de Paris.

Les industries quittent les Épinettes dans la première moitié du XXe siècle pendant que des logements les remplacent. Quartier alors populaire, il voit passer des personnages comme de gauche ou d'extrême gauche[3], comme le futur dirigeant du Vietnam communiste Hô Chi Minh, le député communiste Prosper Moquet ou son fils Guy Moquet. Le POUM en exil s'installa également impasse Compoint. Le quartier est habité par des employés ou des ouvriers qualifiés jusque dans les années 1960-1970, comme l'illustre par exemple le film Antoine et Antoinette de Jacques Becker en 1947.

Progressivement les classes populaires sont remplacées par des classes moyennes dans les années 1970 et 1980. Pascale Bessy-Pietri (INSEE) classe ainsi le quartier en 1988 comme « quartier des classes moyennes tertiaires »[4]. Les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot notent ensuite dans Sociologie de Paris que le quartier s'est « embourgeoisé » et que le pourcentage de cadres et de professions intermédiaires est passé de 29,3 à 54,3% entre 1954 et 1999[5].

Avec le renchérissement du prix des logements dans la capitale, le quartier accueille davantage de cadres et professions libérales, notamment dans le sud, près des stations de métro La Fourche, Brochant et Guy Môquet, le phénomène restant plus limité dans le nord (Bessières)[6]. Le quartier connait ainsi une hausse marquée de ses prix immobiliers depuis une dizaine d'années : les prix au mètre carré ont cru de +80 % entre début 2006 et le troisième trimestre 2011, contre +44 % pour Paris en moyenne[7].

Le Figaro ou Le Nouvel Observateur soulignent que le quartier « tend à s'embourgeoiser avec le réaménagement des Batignolles »[8][9] tandis que d’autres parlent de « gentrification »[10] ou d'« embourgeoisement »[11], avec « de plus en plus de jeunes cadres »[12].

Source : Wikipédia

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09:25 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |