Quartier des Epinettes Paris 17 (28/02/2015)
Lu sur
Mon quartier entre Epinettes et Batignolles, Paris 17
Voici quelques années que je vis dans le 17 ème arrondissement de Paris. Installée initialement coté Villiers, j'ai glissé avec mon mari vers le côté plus populaire et nettement plus accessible au fur et mesure que la famille s'agrandissait ... avenue de Clichy tout d'abord, non loin de la porte de Clichy, et aujourd'hui non loin de Guy Môquet, l'extrême bout du 17ème.
C'est un quartier haut en couleurs, qui change selon la rue dans laquelle vous êtes. Dans certaines rues, c'est bobo comme on dit, avec beaucoup d'animation le soir dans des restos chics, un population très propre, bien habillée .... Et puis changez de rue et vous êtes en pleine Afrique noire, les gens s'interpellent dans la rue, parlent fort, les hommes envahissent les cafés et les femmes n'y sont surtout pas. Encore quelques pas et vous voici dans un quartier calme, une population diverse se croise, sympathise. Des femmes voilées font la bise aux européennes, une femme enceinte se fait aider pour porter des paquets par un parfait inconnu, les gens se croisent, se saluent ... Tout a l'air calme, mais ce calme favorise les trafics en tout genre..; et il y en a... trop ... et nous n'arrivons à rien y faire, ni contre ces trafics, ni contre ces "bandes" qui envahissent les squares bruyamment, ni contre les nuisances : saleté dans la rue, bruits le soir et la nuit, etc. Quel dommage que notre si chouette quartier perde ainsi tout doucement et subrepticement son bon-vivre... Quel dommage que les prix nous fassent perdre la diversité du quartier pour ne plus accueillir que ceux qui ont les moyens de vivre par ici. Nos enfants profitent de cette diversité aujourd'hui, et j'en suis heureuse ... car ce mélange se fait bien, de manière équilibrée mais pour combien de temps ?
C'est un quartier que j'aurais du mal à quitter...
-
Depuis le 15 mars 2011, le quartier des Epinettes secteur La Jonquière bas de l'avenue de Clichy a changé.
Mais force est de reconnaître que le trafic de drogue repose sur un organigramme vertical, une structure qui implique le contrôle de l'espace public : un grossiste et des "collaborateurs" de moindre envergure.
La résultante, les commerçants de proximité et les habitants proches des points de vente de produits illicites subissent de nombreuses nuisances.
La Police Nationale fait parfaitement son devoir pour éradiquer l'activité illicite des dealers.
Qui sont les clients des dealers ?
Des habitants, des élèves, des étudiants d'établissements du quartier des Epinettes et des consommateurs de passage.
Le bien vivre que devient-il !
***
11:02 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |