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27/04/2016

Suite à la réunion du 25 avril 2016 en Mairie du 17ème

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Le sentiment d’insécurité persiste

rue de La Jonquière et rues avoisinantes

à Paris XVII


Les commerçants et les habitants se plaignent de ces groupes de jeunes qui squattent la rue La Jonquière et les rues avoisinantes Sauffroy, Gauthey, Berzélius, Guy Môquet à longueur de journée, et jusque tard dans la nuit. 

Le trafic de stupéfiants qui s’est implanté secteur La Jonquière nuit à l’image du quartier des Epinettes à Paris 17ème.

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Le climat d’insécurité qui y règne désespère les commerçants et les habitants.


Faut-il en parler, pour faire bouger les choses ?

Faut-il se taire, pour éviter de faire de la mauvaise publicité au quartier La Jonquière-Epinettes ?

Les commerçants de la rue La Jonquière  et rues avoisinante sont face à un dilemme. 

Des jeunes bruyants, parfois agressifs ou provocateurs perturbent le bien vivre.

Cela fait des mois, voire des années, que le  quartier La Jonquière est devenu l’un des centres du trafic de stupéfiants à Paris 17ème.

Face à cette situation qui affecte plus ou moins le chiffre d’affaires des commerçants, aujourd’hui, ils se sentent parfois impuissants, parfois fatalistes.

D’une part, la vente de drogues.

D’autre part, les agressions et incivilités qui émaillent régulièrement la vie du quartier.

Et, pour les commerçants, cette désagréable impression que l’un et l’autre sont liés sans qu’aucune des mesures mises en place ne parvienne à les annihiler.

Au cours de ces derniers mois, les attroupements de jeunes se sont légèrement déplacés, de quelques dizaines de mètres.

De la rue Berzélius, ils ont glissé rues La Jonquière, Sauffroy et Gauthey pour investir maintenant la rue Guy Môquet.

 Il y a des regroupements de jeunes qui sont bruyants, parfois agressifs ou provocateurs, et qui font peur aux clients.

Quand ils sont une dizaine devant un commerce, les clients ne viennent plus.

Les matinées, rue La Jonquière, sont encore relativement paisibles. Mais au fil de l’après-midi, de la soirée et de la nuit, à mesure que la troupe des « squatters » augmente, l’ambiance change. 

De nombreux commerçants disent en avoir ras-le-bol. Ils perdent du chiffre d’affaires. Ils sont en train de se "casser la gueule". Ils payent des impôts et des taxes, ils ont quand même le droit d’être protégés pour travailler.

Les avis divergent sur les responsables de ce pourrissement de situation. Pour les uns, c’est la Mairie qui ne fait rien ; pour les autres, la police qui ne fait pas assez bien ; pour d’autres encore, c’est la justice « laxiste » ou des parents « démissionnaires ».

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 La police du commissariat central de Paris XVII passe dix fois par jour,

à pied, en voiture ou en moto.

Les policiers contrôlent tout le temps.

On ne peut pas leur reprocher de ne pas faire leur boulot

ils ont le sens du devoir.

 Les jeunes s’en foutent. Ils s’arrangent toujours pour ne rien avoir d'illicite sur eux .

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Il faut savoir

Le sentiment d’insécurité en milieu urbain est une crainte multiforme basée sur la criminalité, les incivilités et les actes d’intimidation et de violence dans les espaces publics.

Le sentiment d’insécurité dans un lieu public est déterminé par une évaluation personnelle du risque.

Ce processus d’évaluation permet aux personnes, à la suite d’un indice d’alerte, d’analyser l’environnement global d’un espace public urbain.

Cette évaluation personnelle du risque s’effectue grâce à un patron d’organisation de l’information sur l’environnement externe composé de trois pôles : les générateurs microsociaux de l’insécurité, la disponibilité de l’aide et la présence de témoins ; les caractéristiques du milieu bâti ; auxquelles s’ajoutent les variables personnelles de même que le contexte macrosociologique.

L’évaluation personnelle du risque permet de reconnaître les facteurs de risque, mais aussi les facteurs de protection dans l’environnement physique et social, comme l’aide disponible, et de les mobiliser pour rétablir la sécurité. 

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