ACAJA---Harzoune Rabah--- COUSCOUS DE QUARTIER---Paris 17e

Places limitées inscription obligatoire

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POUR INFORMATION

9 avril 2010

Dans les cafés sociaux, les immigrés âgés sont moins seuls

 

Dans les années 60, les immigrés en France venaient essentiellement des pays du Maghreb. Aujourd’hui à l’âge de la retraite, presque un million d’entre eux ont fait le choix de rester en France : parfois seuls, ils vivent dans une grande précarité sociale et matérielle. Pour briser cet isolement, de plus en plus d’espaces associatifs les accueillent. C’est le cas du café social de l’association Les Chibanis (les “cheveux gris” en arabe dialectal) à Nice, de l’Open Café à Chalon-sur-Saône ou du café Ayyem Zamen (“Les temps jadis”) à Paris, Belleville.

 

Dans ces lieux conviviaux, les retraités peuvent discuter autour d’une tasse de thé, jouer aux échecs, regarder un film dans leur langue maternelle ou encore se faire accompagner dans certaines démarches administratives. “Le concept de café social a eu un tel succès que des associations d’autres villes nous demandent régulièrement conseil”, se réjouit André Lefèbvre qui accueille chaque jour 150 visiteurs dans son café de Belleville.