01/10/2012
Le quartier des Epinettes ... Paris 17e
AIMONS LE QUARTIER
DES EPINETTES - PARIS 17e
Source :WIKIPEDIA
Quartier des Épinettes
Quartier des Épinettes | |||
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Rue Guy-Môquet |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Arrondissement | 17e | ||
Ville | Paris | ||
Sociologie | |||
Population | 44 352 hab. (2005) | ||
Transport | |||
Métro | |||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Géolocalisation sur la carte : France |
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Superficie | 1,378 km2 | ||
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Le quartier des Épinettes est le 68e quartier administratif de Paris situé dans le 17e arrondissement.
Il est délimité par l’avenue de Clichy à l'ouest, l’avenue de Saint-Ouen à l'est et les communes de Clichy-la-Garenne et Saint-Ouen au nord[1] et peut être subdivisé en deux zones, d'une part Brochant/La Fourche/Guy Môquet au sud, et d'autre part Bessières au nord.
Sommaire[masquer] |
Histoire[modifier]
L'origine du nom Épinettes pourrait venir des ronces présentes sur les terres à l'origine, ou d'un cépage de pinot blanc, l’épinette blanche[2]. Selon cette dernière hypothèse, le quartier abritait des vignes de ce cépage. La première mention du nom est notée en 1693 dans un contrat d'échange de terres[3].
Les Épinettes ont longtemps été un hameau, partie intégrante du village des Batignolles (alors encore dans la commune de Clichy créée à la Révolution), tout en conservant une forte dimension agricole. Quand le village des Batignolles et celui voisin de Monceau, très proches de Paris et qui commencent à se développer plus fortement, sont séparés de Clichy pour former transitoirement aux portes de Paris la nouvelle commune des Batignolles-Monceau ; le hameau des Épinettes est naturellement intégré dans cette nouvelle commune, avant de s'y développer lentement comme village lui aussi encore à dominante agricole.
Plus tard en 1840, quand les fortifications de Thiers autour de Paris enserreront tout ou partie des villages limitrophes de Paris, une bonne partie de la zone cultivée devient inconstructible et les fortifications qui s'y implantent isolent la totalité du village de Monceaux et la majeure partie du village des Batignolles (dont le hameau des Épinettes) du reste des Batignolles. La jeune commune est alors dissoute, son territoire étant presque totalement annexé dans Paris (y compris les fortifications et une partie de la zone inconstructible au-delà), le reste encore très agricole et peu construit étant réintégré à la commune de Clichy (cette partie résiduelle, déjà coupée en deux par la ligne ferroviaire de Paris Saint-Lazare sera elle-même scindée lorsque Levallois-Perret se séparera de Clichy le long de cette ligne en 1868). Il en est de même d'une petite partie alors non construite au sud de la commune de Saint-Ouen, intégrée elle aussi dans les fortifications au nord des Épinettes, et qui viendra étendre ce quartier.
Le quartier devient à dominante industrielle au XIXe siècle, avec l'implantation des usines Goüin (ancêtres de Spie Batignolles), aujourd'hui disparues, entre les actuelles rue Boulay et rue Émile-Level, ou la fabrique du malletier Moynat rue Balagny (actuelle rue Guy-Môquet).
Les deux villages des Batignolles intra-muros et de Monceaux deviendront des quartiers de Paris, à l'instar aussi du hameau des Épinettes qui dès lors commence aussi à se peupler par une population plus ouvrière, les trois quartiers étant groupés dans 17e arrondissement de Paris avec le quartier plus ancien des Ternes. Toutefois, le quartier des Épinettes ne se construit fortement qu’à partir des années 1850. La Cité des Fleurs voit alors le jour. Le lotissement de la majorité du quartier a lieu dans les années 1860, avec la construction de nombreux immeubles haussmanniens lors du rattachement à la commune de Paris.
Les industries quittent les Épinettes dans la première moitié du XXe siècle pendant que des logements les remplacent. Quartier alors populaire, il voit passer des personnages de gauche ou d'extrême gauche[4], comme le futur dirigeant du Vietnam communiste Hô Chi Minh, le député communiste Prosper Moquet ou son fils Guy Moquet. Le POUM en exil s'installa également impasse Compoint. Le quartier est habité par des employés ou des ouvriers qualifiés jusque dans les années 1960-1970, comme l'illustre par exemple le film Antoine et Antoinette de Jacques Becker en 1947.
Progressivement les classes populaires sont remplacées par des classes moyennes dans les années 1970 et 1980. Pascale Bessy-Pietri (INSEE) classe ainsi le quartier en 1988 comme « quartier des classes moyennes tertiaires »[5]. Les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot notent ensuite dans Sociologie de Paris que le quartier s'est « embourgeoisé » et que le pourcentage de cadres et de professions intermédiaires est passé de 29,3 à 54,3% entre 1954 et 1999[6].
Avec le renchérissement du prix des logements dans la capitale, le quartier accueille davantage de cadres et professions libérales, notamment dans le sud, près des stations de métro La Fourche, Brochant et Guy Môquet, le phénomène restant plus limité dans le nord (Bessières)[7]. Le quartier connait ainsi une hausse marquée de ses prix immobiliers depuis une dizaine d'années : les prix au mètre carré ont cru de +80 % entre début 2006 et le troisième trimestre 2011, contre +44 % pour Paris en moyenne[8].
Le Figaro ou Le Nouvel Observateur soulignent que le quartier « tend à s'embourgeoiser avec le réaménagement des Batignolles »[9],[10] tandis que d’autres parlent de « gentrification »[11], d'« embourgeoisement »[12] ou de « boboïsation »[13] avec « de plus en plus de jeunes cadres »[14].
Lieux et monuments remarquables[modifier]
On y trouve l’église Saint-Joseph-des-Épinettes, le square des Épinettes, la Cité des Fleurs, sans oublier le cimetière des Batignolles (qui abrite les tombes d'André Breton, Paul Verlaine, Blaise Cendrars, Ray Ventura ou Benjamin Peret) ou l'église Saint Michel des Batignolles et le Square Boulay-Level.
On trouve également dans le quartier les Ateliers Berthier ou le théâtre de la Jonquière.
Voisin du Parc Martin Luther King, le quartier comprend plusieurs espaces verts, comme le square des Épinettes, le square Boulay-Level, le square du passage Moncey, le square Jean-Leclaire ou le square Villa Sainte-Croix. On y trouve également des voies piétonnes fleuries comme la Cité des Fleurs ou l'impasse Deligny.
Transports en commun[modifier]
Le quartier des Épinettes est desservi par les lignes 2 (Place de Clichy) et 13 du Métro de Paris (Place de Clichy, La Fourche, Brochant, Guy Môquet, Porte de Clichy, Porte de Saint-Ouen), ainsi que par le RER C (Porte de Clichy)
Par ailleurs, plusieurs projets en cours doivent augmenter la desserte du quartier :
- prolongement de la ligne 14 à Mairie de Saint-Ouen via Pont-Cardinet et Porte de Clichy. Ce prolongement est prévu pour 2017[15].
- extension de la ligne 3b du tramway dans le nord du quartier (Porte d'Asnières, Porte de Clichy, Porte Pouchet), prévue elle aussi pour 2017. La concertation publique pour ce prolongement a en outre mis en lumière la demande pour un prolongement ultérieur jusqu'à Porte Maillot.
Personnages célèbres associés[modifier]
- Paul Brousse, médecin et homme politique français du XIXe siècle
- La féministe Maria Deraismes résida avenue de Clichy[16], et une statue en sa mémoire se trouve au square des Épinettes, à proximité de l'avenue de Saint-Ouen.
- Fréhel, chanteuse de l'entre-deux-guerres, qui naquit au 2 boulevard Bessières
- Ernest Goüin (1815 - 1885), ingénieur et entrepreneur français, fondateur de Ernest Goüin et Cie
- Hô Chi Minh, futur dirigeant du Viet-Nam, résida au 9, impasse Compoint (actuelle Villa Compoint) au début des années 1920
- Le poète Jules Laforgue résida au 66 de la rue des Moines
- Jean Leclaire (1801 - 1872), chef d'entreprise engagé dans le catholicisme social qui exerça une profonde influence sur le quartier
- Gustave Le Rouge (1867 - 1938), écrivain et journaliste, résida rue Lacaille, rue des Apennins ou rue Lacroix
- Émile Level (1839 - 1905), ancien maire du 17e arrondissement
- Henri Maret, conseiller municipal, élu en 1878, ré-élu en 1881, radical
- Prosper Môquet (1897-1986), député du 17e arrondissement (circonscription du quartier des Épinettes) du 3 mai 1936 au 21 janvier 1940.
- Guy Môquet (1924-1941), fils de Prosper Môquet, résida rue Baron[17] et fut élève du lycée Carnot. Une rue et une station de métro portent son nom.
- Alfred Sisley, peintre britannique du mouvement impressionniste résida à la Cité des Fleurs, d'où il peignit sa Vue de Montmartre, depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles[18].
Notes et références[modifier]
- La limite officielle du quartier, telle que définie sous le Second Empire [archive], inclut également les immeubles entre l'avenue de Clichy et les rues Lemercier, Cardinet et La Condamine. Cette délimitation est peu utilisée, les conseils de quartier arrêtent ainsi le quartier à l'avenue de Clichy.
- Site de la mairie du 17e [archive]
- En bordure des quartiers populaires, Lycée Honoré de Balzac [archive]
- Paris Révolutionnaire [archive]
- « Le renouvellement de la population parisienne entre 1975 et 1990 », Patrick Simon, Population, 1995, [lire en ligne [archive]]
- Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de Paris, Éditions La Découverte, 2004
- En bordure de quartiers populaires [archive]
- Épinettes sur lavieimmo.com [archive] et Paris [archive]
- « Sur la piste des bonnes affaires », Le Figaro, 20 octobre 2010.
- Guide immobilier du Nouvel Observateur [archive]
- Les Épinettes, conservatoire d’architecture [archive]
- Calendrier des visites [archive], Lanvin Visites
- Katia et Jean-Philippe ont vendu leur appartement pour se lancer [archive], Le Parisien, 11/4/2012
- Immobilier Paris, 17e arrondissement : Immobilier, le nord du 17e (encore) abordable [archive]
- La ligne 14 n'ira pas à Roissy [archive]
- Les chemins buissonniers des temps modernes [archive]
- Note parvenue aux archives centrales de la préfecture de police de Paris, le 16 octobre 1940, publiée par Patrick Thiébaut dans Guy Môquet, un symbole [archive], Centre national de la documentation pédagogique, octobre 2007.
- L'Impressionnisme de France et d'Amérique. Monet, Renoir, Sisley, Degas ... [archive]
Liens externes[modifier]
11:45 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
28/09/2012
Sécurité ... quartier des Epinettes ... secteur La Jonquière... Paris 17e
Une belle affiche et un excellent commentaire de
Viviane Teitelbaum
Pourquoi pas avec
RENFORCER LA SECURITE QUARTIER DES EPINETTES
SECTEUR LA JONQUIERE - PARIS 17e
Vivre sans avoir peur, en toute sécurité est un droit. Le thème de la sécurité est omniprésent dans cette campagne et tous les partis en parlent. Pourtant c’est le MR qui se bat depuis des années dans les différentes assemblées et propose des solutions ! A Ixelles – où j’ai été victime à plusieurs reprises de vandalisme et cambriolages, je plaide pour une police de proximité, pour l’application de toutes les sanctions et amendes cas de non-respect des obligations citoyennes. L’insécurité et l’impunité nuisent gravement à notre qualité de vie, à Ixelles aussi!
IXELLES est un joli village Belge.
Viviane Teitelbaum une élue de terrain très efficace.
09:27 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA, Sécurité des biens et des personnes, Sécurité rue de La Jonquière, Sécurité-Insécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
24/09/2012
ACAJA...CAPAC...quartier des Epinettes...Paris 17e
Les vacances d'été et les animations festives de rues sont terminées
...
et
Sont de retour sur le terrain pour soutenir les commerçants et les artisans de proximité du secteur :
La Jonquière - avenue de Clichy -
boulevard Bessières et rues avoisinantes.
Nous continuerons de militer et
d'occuper le terrain
...
05:35 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA, Commerçants de tous pays, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |