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11/10/2014

Stop à l'arnaque des faux dépanneurs

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Eviter l’arnaque des faux dépanneurs en

serrurerie

 

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Vous avez besoin d’être dépanné d’urgence ?
Vous ne voulez pas être arnaqué par des dépanneurs en serrurerie peu scrupuleux.
Suivez ces quelques conseils pour éviter les abus :

Une clef coincée dans la serrure, une perte de clefs,  un soir ou un week-end.
Ne tombez pas dans le piège.

C’est en effet majoritairement sur ces créneaux horaires  du soir et du weekend que sévissent les entreprises les moins scrupuleuses de faux dépanneurs en serrurerie, ces soi-disant spécialistes du dépannage à domicile qui profitent de situations de faiblesse en mettant à profit le fait que les autres sociétés sont fermées.

Le dépannage à domicile est une mine d’or pour des escrocs qui utilisent la panique, la détresse des gens.
C’est valable pour tous les corps de métier du second-œuvre du bâtiment : Plomberie, électricité, serrurerie.

Qui n’a pas entendu parler d’un dépanneur peu scrupuleux qui au lieu d’ouvrir une porte claquée avec une radio sans détruire la serrure, a préféré percer le cylindre de la serrure, et changer tout le boitier central.
Qui n’a pas entendu parler de personnes âgées abusées honteusement pas de « faux serruriers » qui ont cassé la porte pour ouvrir puis ont facturé le dépannage plusieurs milliers d’euros.

Nous vous conseillons de ne pas appeler les sociétés qui laissent des prospectus dans les boites aux lettres et qui proposent des dépannages à la fois en serrurerie, mais aussi dans d’autres corps de métiers (plomberie, chauffage, électricité).
Derrière des noms qui fleurent bon la tradition artisanale (« Les Bâtisseurs », « Les Compagnons »… »Père et Fils ») se cache parfois une seule et même société, une seule et même personne. À côté du numéro de téléphone, l’adresse postale ne renvoie parfois qu’à une simple boîte aux lettres. Autant dire qu’en cas de problème il vous sera difficile de retrouver le coupable.

 

Nous vous conseillons de ne pas appeler les sites Internet de fausses serrurerie fleurissent, avec des noms accrocheurs qui sentent bon la proximité.
Bien souvent, ce ne sont que de faux slogans pour attirer le consommateur en détresse ayant besoin d’être dépanné.
Ne faites confiance à aucun site internet qui ne dispose pas d’une véritable adresse où vous savez qu’il y a une serrurerie.
Méfiez-vous de ces sites Internet spécialistes en tout. Ils sont souvent spécialistes en rien.

À éviter donc, si possible.
Ces sociétés ne sont pas toutes indélicates, mais l’expérience prouve que la plupart des arnaques sont le fait de ce type de société.

Faites confiance à un serrurier spécialisé qui dispose d’une boutique achalandée proche de chez vous. 
En général ils font également partie d’un réseau agréé par un fabriquant : Ce sont des serruriers Point Fort Fichet, Serruriers Confiance Bricard, Serruriers Installateur Agréé Picard, Serruriers Expert Vachette, serruriers partenaires confiance MESCLEFS.COM, ou Sécuristes de France.

Si malgré tout,
l’urgence vous impose d’être dépanné immédiatement.

Vu le caractère immédiat de la réparation, vous ne pourrez pas demander de devis, même si c’est théoriquement obligatoire pour toute prestation de dépannage de plus de 150 €.
Cependant, n’hésitez pas à faire un petit tour téléphonique rapide en contactant deux ou trois réparateurs. Vous les interrogerez sur le coût du déplacement, sur le mode de décompte du temps passé (une heure entamée est-elle due en entier ou pas ?), sur le taux horaire TTC de la main-d’œuvre ou, le cas échéant, sur le contenu du forfait proposé (déplacement, nombre d’heures…).

N’hésitez pas à poser des questions, un bon ouvrier aura à cœur de vous faire comprendre clairement en quoi consistera son travail.

En cas de changement d’une pièce coûteuse, par exemple le cylindre ou le bloc serrure, vous devez exiger un devis écrit et précis, et demandez au réparateur un délai de réflexion. Vous prendrez alors le temps de rassembler d’autres avis et d’autres devis auprès de différentes entreprises.

Si vous ne pouvez pas attendre, demandez à garder les pièces défectueuses qui ont été changées. Par la suite, en cas de doute sur la nécessité du remplacement, vous pourrez toujours les montrer à un autre réparateur, voire les faire expertiser.

Ne laissez en AUCUN CAS le dépanneur partir avec une pièce qu’il prétend être défectueuse.
Evitez le changement des pièces maîtresses de votre serrure par une société de dépannage. 
Tenez vous en à l’ouverture de la porte.

Le lendemain, les professionnels sérieux pourront faire le travail.

Bien entendu, vous devez exiger une facture comportant la date, ses coordonnées et les vôtres, la quantité et le prix des pièces détachées changées, les heures de travail passées, les frais de déplacement, le taux de TVA.Évitez le paiement en liquide sans facture. Non seulement le travail au noir est sanctionné pénalement, mais en plus vous vous privez de recours en cas de problème.

Hormis le bouche-à-oreille, qui reste encore la meilleure garantie de sérieux, vous pouvez aussi téléphoner aux organismes professionnels qui fédèrent des réparateurs.
Ainsi, le Syndicat national de maintenance et de service après-vente (Synasav) peut vous indiquer un spécialiste essentiellement en matière de chauffage, mais aussi en dépannages rapides de toutes sortes.Tous ses adhérents sont certifiés Qualisav, ce qui garantit que les entreprises n’emploient que du personnel qualifié, soit parce qu’ils détiennent un diplôme, soit parce qu’ils justifient d’une bonne expérience.

Enfin,vous devez savoir que les entreprises qui font le plus de publicité sur les pages jaunes, ou sur internet ne sont pas forcément les plus professionnelles. Préférez les entreprises listées sur les sites des fabricants ou les réseaux de serruriers spécialistes tels celui des Sécuristes de France ou de MES CLEFS.COM.

06/10/2014

L'activité économique d'un territoire

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Piétons et cyclistes, meilleurs atouts pour les commerces de proximité?

29 MARS 2013

Les modes actifs, c’est à dire les transports nécessitant la force musculaire de leurs propres utilisateurs, sont-ils les clients les plus fidèles aux commerces de proximité ? Pour beaucoup d’aménageurs, d’élus, de riverains et de commerçants, la marche à pied et le vélo restent des modes de déplacements « anti-économique », réservés aux bobos et qui nuiraient à la bonne santé commerciale d’une ville ou d’un territoire.

Commerces de proximité dans le quartier Vauban
Source: Alain Rouiller/ Rue de l'Avenir

Plusieurs études réalisées à l’étranger, essentiellement dans des pays européens frontaliers à la France (Belgique, Allemagne, Luxembourg), ont dévoilé un constat totalement différent. Les piétons et les cyclistes se révelent être unechance indéniable pour les commerces de centre-ville et de proximité. Mais est-ce le cas en France ? Une enquête[1], financée par l’ADEME, le Ministère de l’Equipement et des Transports et le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, s’est intéressée à l’impact de la mobilité active sur la structure commerciale dans certaines grandes villes françaises.

POURQUOI FAVORISER LES COMMERCES DE PROXIMITE ?

Les commerces de proximité - regroupant les supérettes, les magasins de détails, les supermarchés de proximité – ont un rôle fondamental dans le fonctionnement d’une ville. L’accueil et la disponibilité des commerçants, l’originalité des produits, les animations d’un quartier sont autant d’élèments montrant que le rapport des commerces de proximité avec les habitants d’un territoire surpasse la simple relation vendeur-consommateur.

Tout comme les déplacements dessinent la ville, la mobilité a un impact extrêmement fort sur l’évolution de la structure commerciale de nos territoires. Des travaux ont ainsi démontré que les villes facilitant le plus la circulation automobile sont celles où les petits commerces perdaient le plus de part de marché face aux grandes surfaces périphériques. Cependant, l’extinction progressive du commerce de proximité, depuis les années 1950, dans la plupart de nos villes, a eu pour conséquence l’augmentation relative du pouvoir d’achat des ménages. En effet, à première vue, il est nettement moins couteux de s’approvisionner dans les hypermarchés situés aux portes des villes. Achats en grande quantité, large possibilité de choix... les centres commerciaux périphériques ne manquent pas d’avantages.

Néanmoins, cette hausse du pouvoir d’achat est relative. Relative, parce que le coût d’une voiture – mode de transport indispensable pour se rendre dans les hypermarchés en lisière des villes – avoisine 215 €/ mois[2] minimisant ainsi fortement les bénéfices effectués. Relative, parce que le gaspillage alimentaire atteint 30%[3] dans les pays développés, ce qui remet en question l’utilité de tous ces achats. Relative enfin, parce que les sommes dépensées dans les centre commerciaux périphériques ne contribuent pas vraiment à l’amélioration de l’activité économique d’un territoire. N’est-ce pas dans les plus grands commerces que l’on remplace petit à petit les hôtesses de caisse par des machines électroniques ou que l’on fait la chasse aux temps morts ?

En plus de contribuer à l’emploi et à la bonne santé économique d’un territoire,les commerces de proximité ont une âme, créent de la vie et de l’animation. Pourquoi ? Parce qu’ils sont situés aux centres des bourgs, des villes moyennes et des métropoles. Un centre commercial périphérique ne vit qu’entre ses portes, loin de toute d’habitation, de tout service ou de toute activité humaine en général.

LES PIETONS ET LES CYCLISTES, LA PRINCIPALE RESSOURCE DES PETITS COMMERÇANTS

Le but d’un commerçant, quel qu’il soit, est d’attirer des flux de clients pour parvenir à vivre de sa propre activité. Qu’importe qu’il s’aggisse d’un flux d’automobilistes, d’utilisateurs de transports en commun, de cyclistes ou de piétons, la pierre angulaire de toute activité commerciale est d’amener le plus de chalands vers son magasin.

Cohabitation piétons - cyclistes à Ferrare (Italie)
Source: Alain Rouiller / Rue de l'Avenir

Revenons aux résultats de l’enquête, pour savoir si lesmodes actifs sont réellement des atouts pour les commerces de proximité. Environ 1300 personnes de six villes importantes – Lille, Dijon, Grenoble, Strasbourg, Salon-de-Provence et Nantes, ont été, à l’époque, interrogés à la sortie de plusieurs commerces de centre-ville.

Les résultats montrent que les piétons, les cyclistes et les usagers de transports publics dépensent moins par achat que les automobilistes mais consomment plus par semaine puisqu’ils se rendent davantage dans les magasins de proximité. Un automobiliste va donc dépenser en moyenne 87% de moins qu’un piéton, 12% de moins qu’un cycliste et 3% de moins qu’un utilisateur des transports en commun.

En résumé, les modes actifs sont des clients fidèles qui n’achèteront pas énormément par achat mais qui n’hésiteront pas à revenir à plusieurs reprises. Beaucoup de commerçants sous-estiment le rôle central des clients se déplaçant autrement qu’en voiture individuelle. Pourtant, les piétons et les cyclistes font vivre les commerces des centres-ville en flânant, en animant les rues et en faisant des achats souvent plus ludiques et impulsifs.

Au delà du rôle d’animation d’un quartier ou d’une ville, les commerçants de proximité avec l’aide de leur fidèle allié – les passants – contribuent à sécuriser les rues. Les commerçants et leurs clients sont les yeux de la ville. Ils sont aussi le cœur et l’âme de tous nos territoires, qui souffrent actuellement d’un manque criant de proximité.

Benjamin Taveau