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04/01/2012

Mendicité Paris 17e ...Interdiction...Escalade hallucinante des arrêtés à Paris !

 Mendicité sur les voies publiques
 
Sauf erreur : l'Art. R 610-5 du code pénal est toujours en vigueur
 
 
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Lu sur Internet

 
 

 

Publié le 03.01.2012, 19h05 | Mise à jour : 19h54

Après les Champs-Elysées, les Grands magasins et le Louvre, une maire UMP du 17e veut maintenant faire appliquer l'arrêté anti-mendicité avenue de Wagram et des Ternes.  

Après les Champs-Elysées, les Grands magasins et le Louvre, une maire UMP du 17e veut maintenant faire appliquer l'arrêté anti-mendicité avenue de Wagram et des Ternes.   | LP/BENOIT HASSE

Déjà en vigueur sur les Champs-Elysées, dans le quartier Haussman et au Louvre, l'arrêté anti-mendicité pourrait bientôt être étendu aux avenues de Wagram et des Ternes. La préfecture de police de a été saisie par la maire du XVIIe arrondissement de , Brigitte Kuster, agacée de voir se multiplier des «actes de mendicité agressive» perpétrés, dit-elle, «par les Roms».


«Au-delà des conditions de vie et d'hygiène indignes dans lesquelles vivent ces personnes, la multiplication des actes de mendicité agressive commis par certains d'entre eux suscite une très profonde inquiétude parmi la population», plaide l'édile, qui est aussi candidate aux législatives de juin 2012.

Le préfet de police avait déjà pris début décembre deux nouveaux arrêtés anti-mendicité concernant le secteur des grands magasins (Caumartin-Haussmann) et du Louvre, trois mois après celui pris pour les Champs-Elysées.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, lui, avait déjà qualifié ces décisions de «choquantes» début décembre et dénoncé une chasse aux sorcières menées contre les populations d'origine roumaine. 

 
LeParisien.fr

 

Commentaires

Si l'action juridique locale dans sa dimension répressive peut parfois être nécessaire, elle ne peut prétendre être la panacée car elle ne traite que les symptômes et risque de seulement déplacer les problèmes dans les communes voisines. Réglementer de manière coercitive et sans ménagement aboutirait à des formes de bannissement et à un traitement inhumain des plus démunis. L'action préventive contre cette forme de marginalisation est donc indispensable et les diverses lois (lois sur le revenu minimum d'insertion, sur les exclusions, ou sur la couverture médicale universelle) ont permis de limiter son développement dans un contexte de crise économique, d'accroissement du chômage et de la précarisation de catégories plus nombreuses de population.

Écrit par : Jean-Claude Janan | 04/01/2012

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