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06/02/2013

ACAJA---Sauvons la mémoire industrielle du quartier La Jonquière à Paris 17e

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Qui sont les destructeurs

de la mémoire industrielle

du quartier

Epinettes -La Jonquière

à Paris 17e

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Pour mémoire

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Billet paru le 7 mars 2012 sur le blog des commerçants ACAJA

Sauvons les ponts ... !!!

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Pourquoi pas !

 Le groupement associatif ACAJA-CAPAC souhaite et suggére qu'un acteur public, effectue les démarches nécessaires pour proposer le classement ou l'inscription des ponts métalliques du quartier des Epinettes "Monuments historiques"

Pont de l'avenue de Clichy

 

 Petite-Ceinture-Nord-Pont-Av-Clichy.jpg

 

 

lE PONT DE LA JONQUIERE 2O.jpg

Pont rue de La Jonquière en 2010 

 pont jonquière 2.jpg

Conserver notre mémoire industrielle du quartier des Epinettes doit être un grand défi.

Pour rendre notre quartier des Epinettes attractif pour les habitants et les touristes pourquoi pas un circuit touristique .

L'industrie ferroviaire a pris naissance dans le quartier de La Jonquière .

Des plaques signalitiques seraient bien utiles à proximité des ouvrages d'art que sont les deux ponts métalliques.

L'attractivité du quartier de la Jonquière s'impose.

Des monuments historiques sont un plus pour une ville.

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AVIS à RFF

Les activistes associatifs du quartier des Epinettes ne lâcheront pas le dossier de la Petite Ceinture.

03/02/2013

COLLOQUE

FLASH INFO

COLLOQUE

« AFRIQUE DEBOUT POUR TOUJOURS »le 23 Février 2013
Mairie du 17ème à Paris
de 15 h 00 à 19 h 00
16 rue des Batignolles - 75017 Paris

 

Métro Rome ou Place Clichy - Bus 66-30-31

Entrée libre et gratuite - buffet africain

Thèmes abordés:

• Où va le Mali ? Avec Mme Niamoye DIARRA - CORMAN, Présidente ONG AFIC/ COPARENTS DIASPORA

• Quelles conditions pour la paix en Casamance avec Pape KABO, Chargé relations extérieures Association pour l’Intégration

• Forces et faiblesses des « révolutions » au Nord de l'Afrique avec Inès Chouk, Maître de conférences et Lucien MAILLARD, Historien

• Développement : A quand une monnaie africaine commune et autonome ? avec Nicolas AGBOHOU, Professeur d’Economie


Contacts :

Accueil et organisation : Yama DIENE: 06 59 16 21 47 - Kissima KANTÉ: 07 87 31 79 73

Communication : Mame Coumba FOFANA : 06 64 80 86 38

Coordinateur général : Sékou DIABATÉ: 06 85 72 30 38

 

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14:41 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02/02/2013

TROPHEE ACAJA décerné à la COMPAGNIE CLARANCE

• La Compagnie Clarance reçoit le Prix d'honneur décerné par l'ACAJA
Rue de la Jonquière dessinée par Utrillo L'Association des Commerçants et Artisans de la rue de la Jonquière et des rues Adjacentes, l'ACAJA, remettra son Prix d'honneur, catégorie "théâtre" à deux artistes de laCompagnie Clarance: Jean Grimaud, metteur en scène et comédien, etRodolphe Trouilleux, historien et scénariste.
Et pour cause ! L'ACAJA et la Compagnie Clarance sont sur la même longueur d'onde. Elles ont en commun la conviction que les arts, la fête et la culture fédèrent et contribuent à (re)valoriser et dynamiser les quartiers. Elles ont en commun également une égale énergie pour monter des événements dans les rues, places, squares, jardins et cafés des Epinettes : promenades littéraires, spectacles de rue, expositions sur "la mémoire industrielle des Epinettes", ou bien scènes de slam à Ciel Ouvert, déambulations musicales, soirées orientales, Jonquière Plage, etc. L'ACAJA et la Compagnie Clarance ont enfin en commun la certitude que la synergie entre associations ça n'a pas de prix ! Au Rififi, on dit "d'accord !".

Et on profite de l'occasion pour remercier Jean Claude Janan, président de l'ACAJA, pour son action sur le quartier et aux côtés du Festival du Rififi. Le trophée sera remis par Lucien Maillard, journaliste, écrivain, historien, et artisan de mille et un projets sur les Epinettes.

Barberine

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PRIX D'HONNEUR 2012

Catégorie : Théâtre

décerné à l'association

Compagnie Clarance

Remis par Lucien Maillard

Compagnie Clarance.jpg

 

 

Discours de Lucien Maillard

Je suis heureux de partager ce moment d'amitié pour honorer, au nom de l'ACAJA qui accomplit un travail formidable, une action durable aux Epinettes, deux amis auxquels j'ai eu la chance d'être associé dans certaines aventures littéraires, utopiques : Rodolphe Trouilleux et Jean Grimaud.

D'abord un mot sur l'âme de l'ACAJA, une âme qui dit souvent très haut ce que d'autres fuient : la vérité. Je veux évidemment citer mon ami Jean-Claude Janan qui n'a jamais cessé de croire au talent propre des habitants des Epinettes, à cet esprit de village qui les distingue, il faut bien le dire, du reste du 17e arrondissement.

Entre la Cité des Fleurs, l'ancienne usine d'Ernest Gouïn, de la Société de Construction des Batignolles, et le square des Epinettes plus haut, l'histoire a souvent été écrite, ici, par des réfractaires, des anarchistes, des gens qui haïssaient les dogmes.

C'est pour cela que Jean-Claude - homme libre entre tous - incarne bien les vertus qu'on cultive aux Epinettes.

Avec Jean et Rodolphe, nous sommes liés par ce pacte de curiosité, de passion pour l'histoire. Pas celle en dimanchée qu'on lit dans les manuels mais, comme l'écrivait Charles Péguy, "l'histoire de tous les jours de la semaine, celle d'un peuple dans la texture, dans la tissure, dans le tissu de sa quotidienne existence, dans l'acquêt, dans le gain, dans le labeur du pain de chaque jour ..."

Et l'atelier d'histoire locale, autour duquel Jean Grimaud et Rodolphe Trouilleux ont su mobiliser des talents, des énergies, c'est le récit retrouvé de la cohorte des humbles. C'est le partage de l'universel à travers l'histoire de nos quartiers familiers.

Rodolphe à force de se plonger dans les parchemins des alchimistes, dans les recueils de Nicolas Flamel ou dans les traités de Paracelse, a approché le grand oeuvre, la pierre philosophale. Son érudition, comme le Mercure de Giordano Bruno, dissout les idées reçues, dissipe les impostures; sa tendresse mélancolique pour les poètes maudits - comme Charles Cros qui passait ses soirées chez Nina de Callas, la dame aux éventails, à deux pas d'ici - nous conduit vers des écorchés vifs ou des francs-tireurs. C'et un écrivain porté par les songes baudelairiens, un éveilleur de mystères ... un révélateur, comme Hyppolite Bayard

Jean Grimaud, pour tout dire, c'est l'ami idéal, "l'ami des hommes" pour paraphraser Mirabeau. Je ne lui connais pas de défaut. Il est même ponctuel. On pourrait être jaloux de ses qualités, l'envier.

Et ! Bien non. Nous avons besoin de cet amour dont il entoure toutes les entreprises folles dans lesquelles nous l'entraînons. "Toute liberté : voilà l'amitié." disait Delteil qui ajoutait : "Le charme de vivre, c'est l'amitié - plus que l'amour, qui en est la gloire et la folie. J'ai la religion de l'amitié. Dieu même est le grand Ami. (...) L'amitié a quelque chose d'indélébile, d'irréversible".

C'est ce qui nous lie, cette liberté de parole, cette façon de choisir les sentiers peu fréquentés et les hautes herbes, les ronces parfois, de la poésie. Avec Jean, nous avons célébré des hommes et des femmes pour lesquels l'amitié était aussi capitale que l'air que nous respirons : Emile Zola, Max Jacob, Françoise Sagan. "J'ai vu des amis donner leurs vestes à leurs amis tout en sachant que ces derniers l'ignoreraient toujours", avait écrit Françoise Sagan. Ca, c'est exactement le genre de Jean ... J'aime bien cette morale de bande, cet esprit de camaraderie qui se forge dans les projets communs.

En nous voyant tous les trois - Rodolphe, Jean, Jean-Claude -, je pense au bienveillant Alexandre Dumas penché sur nous, du haut de son piédestal, plase du général Catroux. Très modestement, nous nous sommes mis dans son sillage pour raconter le passé et peut-être, comme disait merveilleusement Louis Aragon, "nous souvenir du futur". Il y a chez nous quatre un peu de Porthos - l'appétit de vivre intensément, la gourmandise des autres, le goût de la bonne compagnie -, de la vaillance irréfléchie de d'Artagnan, de la méditation et de la diplomatie habile d'Aramis et de la gravité frondeuse de mon  préféré : Athos, le perpétuel révolté, l'indigné. Dumas avait un mot pour dire ce qui nous unit :

"L'amitié est une étoile tandis que l'amour n'est qu'une bougie."

 

 

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Discours de Lucien Maillard par ACAJACAPAC

http://www.compagnie-clarance.fr/

http://www.durififiauxbatignolles.com/

http://www.declic1718-paris.org/

http://labatinette.org/spip.php?article754

http://parissecretetinsolite.unblog.fr/

https://www.facebook.com/slamophonie.slamoperafrancophone

21:21 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |