11/02/2013
Quartier vert La Jonquière ---Quartier des Epinettes
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Mars 2005
QUARTIER VERT JONQUIERE
UNE VRAIE METAMORPHOSE
FRANÇOISE DE PANAFIEU S'EST FÉLICITÉE DE LA TRANSFORMATION DU
"QUARTIER VERT JONQUIÈRE", LORS DE SA VISITE, LE 16 MARS, EN
COMPAGNIE DE BRIGITTE KUSTER, CONSEILLER DE PARIS, D'HERVÉ
BÉNESSIANO, PREMIER ADJOINT, DE FABIENNE GASNIER, ADJOINT
CHARGÉ DES PARCS ET JARDINS, ET DE JEAN-FRANÇOIS DIVRY, ADJOINT
CHARGÉ DE LA SÉCURITÉ, DES TRANSPORTS ET DE LA VOIRIE. LES
ÉQUIPES DE LA VOIRIE ONT ACCOMPLI UN EXCELLENT TRAVAIL.
Deux ans après la réunion au collège Mallarmé qui rassemblait plus de deux
cents riverains du "quartier vert Jonquière", Françoise de Panafieu, entourée
de Brigitte Kuster, d'H ervé Bénessiano, de Fabienne Gasnier et de Jean-
François Divry, a constaté, le 16 mars, combien le travail des professionnels
de la voirie, dirigés par l'ingénieur Patrick Meert, avait transformé le visage des
Epinettes. Le quartier vert Jonquière, qui abrite 23 000 habitants sur un
périmètre compris entre le boulevard Bessières, l'a venue de Saint-Ouen, la
rue Guy-Môquet et l'avenue de Clichy, a une densité deux fois et demi
supérieure à la moyenne parisienne. L'axe commercial de la rue de La
Jonquière irrigue ce quartier lumineux qui connaît aujourd'hui une véritable renaissance grâce à une vraie mobilisation de ses forces vives.
Les travaux, qui ont commencé en novembre 2005 par le calibrage de la rue
Gauthey, se sont achevés, en février dernier, par le recalibrage du trottoir
boulevard Bessières. La restauration du pont de la Jonquière fraîchement
repeint, et grâce à une illumination très réussie, a donné définitivement un air
de jeunesse au quartier. Au total, 35 aménagements ont été réalisés dans le
cadre d'une enveloppe financière s'élevant à 1,75 million d' euros. La
réduction de la vitesse à 30 km/h à l'intérieur de ce périmètre a également
entraîné la modification des entrées de voies. Pour Patrick Meert, le maître
d'oeuvre de cette cure de jouvence, la réussite du "quartier vert Jonquière doit
beaucoup aux explications renouvelées des élus ainsi qu'à l'inlassable activité déployée par Jean-Claude Janan, le président de l'association des
commerçants et artisans de la rue de la Jonquière et des rues adjacentes.
Notamment la création de places de stationnement GIG et CIC à proximité des pharmacies… " Jean-Claude Janan et les élus du 17e ont su expliquer aux
riverains que les désagréments des travaux ne dureraient pas, commente
l'ingénieur de la voirie. Leur rôle a été essentiel car j'a i reçu très peu de plaintes. Tout le monde a parfaitement joué le jeu. Cette convivialité
chaleureuse est l'un des traits dominants du quartier de la Jonquière." En effet,
Brigitte Kuster et Brigitte Mariani, conseillers de Paris ont rencontré à de
nombreuses reprises les riverains et les associations à travers les réunions
des conseils de quartier La Fourche-Guy- Moquet et Epinettes-Bessières
qu'elles président. Elles ont effectué avec les habitants des démarches
exploratoires qui ont débouché sur des propositions concrètes.Cette
métamorphose a entraîné les plantations de chênes verts rue Ernest-Roche et
de platanes boulevard Bessières. De nouvelles perspectives de promenade pour les flâneurs, en somme
Source Parisdixsept
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23:38 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
Un ouvrage d'art sous terrain Porte de Clichy --- Paris 17e
Parmi les curiosités architecturales qui parsèment le nouveau quartier des Batignolles, un monstre de béton de 600 m de long qui a coûté la bagatelle de 4000 € au M2 à la charge des contribuables parisiens.
Un futur parking souterrain Porte de Clichy ?
Un espace pour des ateliers artisanaux de proximité ?
Des salles polyvalentes ?
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Cette nef aussi large que la basilique souterraine de Lourdes mais trois fois plus longue était destinée à abriter le centre de maintenance et de garage des TGV Normandie. L'ennui c'est que les lignes nouvelles vers Rouen, Le Havre, Lisieux et Caen ont été mises au placard faute de financement et qu'elles ne verront sans doute jamais le jour à travers pommeraies et bocages.
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12:31 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
10/02/2013
PROPOSITION DE LOI de Sandrine Mazetier Députée de Paris
Proposition de loi
maires commercants Riverains
pOUR UNE URBANITE REUSSIE DE JOUR DE NUIT,
Je présentais le 16 juin dernier la proposition de loi “Maires, commerçants, riverains : pour une urbanité réussie de jour de nuit”, en présence de professionnels et d’élus parisiens (Mao PENINOU, Adjoint au Maire de Paris, chargé de la qualité des services publics municipaux, de l’accueil des usagers et du bureau des temps – et initiateur des États généraux de la nuit ; et Lyne COHEN-SOLAL, Adjointe au Maire de Paris, chargée du commerce, de l’Artisanat, des professions indépendantes et des Métiers d’Art).
Faire la ville, c’est penser et gérer sa mixité : mixité sociale, mixité économique, mixité urbaine, mixité de l’espace public. Cette proposition de loi a vocation à permettre à ceux qui font la ville (élus, habitants, commerçants, artistes…) de réguler ce qui fait la ville, sa diversité, sa mixité, ses contradictions.
Les signataires de la proposition de loi sont d’ailleurs, dans leur grande majorité, des parlementaires de territoires urbains. Nous voulons assumer notre rôle de législateur d’adapter la loi aux évolutions de notre temps, de nos villes. Il s’agit donc de poser les règles pourpermettre la cohabitation entre l’habitat et les activités économiques et commerciales, activités en constante évolution, de jour comme de nuit.
La France a une perception négative et punitive de la nuit. Pourtant, de nombreuses métropoles mondiales (Barcelone, Londres, Berlin, Amsterdam) ont intégré « la nuit » dans les stratégies de développement urbain et économique. L’activité nocturne est en effet un potentiel de créations d’emplois et de richesses insuffisamment utilisé, à condition qu’elle se fasse dans le respect des riverains. En prendre conscience et faire des propositions, c’était la démarche des États Généraux de la nuit organisés à Paris en novembre 2010. Notre proposition de loi s’inscrit donc dans cette objectif de promouvoir ce potentiel pour esquisser la « ville nocturne » de demain.
Repenser l’usage de l’espace public : les terrasses
Les terrasses structurent l’espace public et marquent le visage des villes et des quartiers. Mais l’usage de cet espace évolue (augmentation du nombre de terrasses, loi anti-tabac, nouveaux modes de déplacement, etc.) et il est de plus en plus facteur de nombreuses tensions locales entre activités et riverains.
Nous constatons aujourd’hui que les municipalités ne peuvent pas faire respecter les règles qu’elles fixent, et les sanctions pour occupation non autorisée de l’espace public ne sont pas dissuasives. La première partie de cette proposition de loi vise donc à étendre les pouvoirs des municipalités pour une meilleure régulation du commerce sur la voie publique, en créant un nouveau pouvoir de sanctions graduées et adaptées à chaque situation.
Les terrasses, l’exemple parisien : En 2010, c’est environ 15.000 terrasses (ouvertes, fermées et bâchées) qui ont été autorisées à Paris. En 2008, il y en avait 13.500 (+10%). Les terrasses à Paris structurent de plus en plus l’espace urbain, et font partie intégrante du charme et de la dynamique des quartiers. A l’inverse, elle sont aussi parfois à l’origine de tensions locales : gêne pour les piétons, nuisances sonores… Dans ce contexte, la Ville de Paris manque de marges de manoeuvres dans ses prérogatives : dessiner l’espace public et sanctionner les installations illicites.
Protéger et promouvoir la vie nocturne et les riverains
L’activité nocturne d’une ville contraste avec celle du jour, du fait des perceptions qu’on en a en France. Pourtant, aujourd’hui, de nombreuses activités commerciales sont ouvertes le soir et la nuit, ce qui contribue au développement économique et à l’attractivité d’un territoire. Dans le même temps, des conflits entre sortants nocturnes, établissements de nuit et riverains ont émergé.
Les États Généraux de la Nuit à Paris, en 2010, ont permis de dresser un nouvel état des lieux de cet espace-temps méconnu qu’est la nuit. A cette occasion, une rencontre a été organisé, entre des parlementaires parisiens et des acteurs professionnels, pour discuter du vide juridique de la législation autour de la vie nocturne. La seconde partie de la proposition de loi s’intéresse donc à ces activités, et vise à protéger et concilier l’activité des établissements à vocation nocturne et la tranquillité des riverains.
La nuit à Paris
Un secteur d’activité à part entière
- 100 discothèques
- 1.000 établissements (bars d’ambiance, cabarets artistiques, salles et lieux de spectacles vivants…) disposent d’une autorisation de nuit
- 1,4 milliards d’euros de chiffres d’affaires
- 10.000 emplois directs
La vie nocturne : une aspiration parisienne
Selon une étude IFOP de septembre 2010, 25% des Parisiens (18-40 ans) sortent au moins une fois par semaine en hiver, et 53% en été. En matière de vie et d’animations nocturnes, ils sont 92% à estimer que Paris est une ville animée. 28% souhaitent autoriser tous les établissements à ouvrir après 2h du matin.
Des activités à l’origine de tensions
A l’occasion des Etats Généraux de la nuit, 60% des membres de conseils de quartiers de la capitale ont considéré dans une enquête que les nuisances sonores apparaissent comme un impact négatif provoqué par l’animation nocturne.
18:06 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |