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13/02/2016

Article de Philippe LIMOUSIN

Pour mémoire

Article paru

en novembre 2012

dans le journal déCLIC 17/18

Rue de la Jonquière.

Une dynamique en marche.

Rue de La Jonquière

Depuis quelques temps, un air de renouveau et de modernité souffle sur l’artère principale des Epinettes. Il est aujourd’hui agréable d’arpenter ses trottoirs à la découverte de ses commerces de qualité, ou de boire un verre dans les nombreux bars et bistrots qui la jalonnent.

Souvenez-vous.

La rue de La Jonquière, axe incontournable du quartier des Epinettes, voyait son attractivité commerciale décliner. Les commerces fermaient tour à tour, transformant cette artère en une triste voie de circulation.

Heureusement l’ACAJA (l’Association des Commerçants et Artisans de la rue de la Jonquière et des rues Adjacentes) a mobilisé les énergies pour qu’enfin, en 2006, aboutisse la transformation du périmètre boulevard Bessières, avenue de Saint-Ouen, rue Guy Moquet, avenue de Clichy en Quartier Vert. La rue de La Jonquière va bénéficier d’une grande partie du budget alloué par la Ville.

La circulation limitée à 30 km/h pacifiera les rues du quartier ; certains trottoirs seront agrandis ou élargis, le pont ferroviaire de La Jonquière, repeint et illuminé.

Bien des changements … Restait à améliorer l’attractivité de la rue, pourtant pleine d’atouts : la Cité des Fleurs, le Centre d’Animation de la Jonquière, la piscine Bernard Lafay, la réputée boulangerie-pâtisserie Vaudron.

Une opération d’aménagement été lancée par la Ville en 2007 et confiée à la SEMAEST. L’objectif de Vital ‘Quartier vise à redynamiser l’appareil commercial et à lutter contre la mono activité, en sauvegardant ou en réintroduisant des commerces et services de proximité.

Les grands projets des quartiers environnants (ZAC Batignolles, TGI, requalification de l’avenue de Clichy) sont également annonciateurs de transformations durables qui vont relancer l’activité et l’animation du quartier des Epinettes.

la reprise du café-restaurant Irène et Bernard, vite devenu le QG d’une clientèle jeune qui avait déserté le quartier est l’expression même de ce nouveau souffle. Le Bar de la Piscine, le Père Pouchet, redeviennent des lieux fréquentés par les habitants du quartier.

Le petit café Le Fer à Cheval organise des concerts live. Cette dynamique attirera des commerces de qualité.

La librairie l’Usage du Monde s’installe en 2011 et devient très rapidement un lieu incontournable du quartier. L’ouverture du restaurant Le Cri du Radis offre enfin un lieu où gastronomie et look donnent une image plus « branchée » à la rue de la Jonquière. Un caviste, une créatrice de mode, une agence immobilière et d’autres commerces s’installent peu à peu.

Encore plus récemment, une jolie boutique informatique vient d’ouvrir, (réparations, gadget et accessoires, idées cadeaux…). Du coup, les autres commerces sont poussés à embellir leurs devantures. La Traverse qui parcourt une partie de la rue offre également de la visibilité aux commerces. Malheureusement tout n’est pas parfait… Les commerces de bouche et de proximité manquent cruellement. On voudrait encore plus de commerces de qualité. Des problèmes de délinquance pourrissent la vie des résidents proches de la piscine, le pont est à nouveau taggué.

Le tronçon de la rue descendant vers le boulevard Bessières n’offre aucun charme. Gageons que l’arrivée programmée en 2016 du tramway améliorera son attractivité. La requalification de la rue lui a donné une nouvelle jeunesse, l’a rendue visible et attractive.

Nous avons maintenant besoin de jeunes créateurs et de commerçants ambitieux pour que continue ce renouveau qui changera durablement le visage du quartier des Epinettes.

 

Depuis quelques temps, un air de renouveau et de modernité souffle sur l’artère principale des Epinettes.

Merci à Philippe Limousin

Président de déCLIC 17/18

rédacteur de l'article

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04/02/2016

ACAJA, secteur associatif, quartier des Epinettes Nord-Ouest - Paris17e

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EN 2016

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Les commerçants-artisans, TPE et PME

du secteur associatif de l'ACAJA

 

Les commerçants-artisans qui souffrent en raison des grands travaux

 

Le dossier du passage Petit-Cerf

 

La mise en chantier du projet ACAJA, végétalisation rue de La Jonquière

  

Notre soutien aux nouveaux commerçants

 

Nos actions pour la requalification commerciale de la rue La Jonquière et de l'avenue de Clichy

 

 La surveillance avec le groupe ACAJA Commerçants Vigilants

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21/01/2016

PARIS L'ESSENTIEL---L@VITRINE

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Les associations de commerçants en quête d'un nouvel élan

Comme le dit l'adage, l'union fait la force. C'est précisément la raison d'être des associations de commerçants qui animent les rues de la capitale et défendent jour après jour les intérêts de leurs membres. Mais comment motiver les adhérents quand leur nombre s'amenuise ?...

C'est la question que se posent la plupart des représentants d'association de parisiens, désireux de donner un nouvel élan à leur union commerciale. " A l'origine nous étions 120 adhérents, maintenant, nous sommes plus que 30, déplore Philippe Gluzman, président de l'association 5 sur 5. Si les commerçants étaient plus solidaires, on ferait beaucoup de choses". L'association continue toutefois à programmer huit animations par an dont en septembre, le Parcours BD dans le 5e arrondissement. Mais pendant combien de temps encore ?

1150696471.2.jpgAutre exemple: l'ACAJA, présidée par Jean-Claude Janan (Association des commerçants et artisans de la rue de La Jonquière, rues adjacentes et avenue de Clichy-17e), a des astuces pour motiver les commerçants à la rejoindre."Dans le quartier des Epinettes, beaucoup de commerçants viennent de différentes régions du monde et nous avons désigner l'un d'entre eux pour les représenter et organiser des rencontres et rendez-vous festifs. Nous avons également créé des Trophées pour récompenser les plus belles décorations de vitrines, les plus beaux aménagements de magasins ou encore pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants et les encourager. Ces actions menées avec la CCI Paris sont très appréciées".

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Cela dit, l'individualisme des commerçants, conjugué avec un contexte économique difficile rend de plus en plus ardue la collecte des cotisations et la participation aux animations. Aussi, selon Jean-Claude Janan, serait-il souhaitable de légiférer afin que les commerçants de proximité puissent disposer de fonds publics pour organiser notamment les illuminations.

Autres solutions: que les autorités locales mettent en place des managers de centre-ville pour animer les quartiers et apporter, par leur action de terrain, leur soutien aux associations de commerçants.

Gaëlle LP. novembre 2015