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29/10/2015 réunion sur la sécurité publique en Mairie du 17ème
La tranquillité s'imposera
Quartier des Epinettes
Rue de La Jonquière
et rues avoisinantes
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Bonjour à tous
Je comprends l'exaspération des habitants de la rue de La Jonquière et des rues avoisinantes concernant l'activité des dealers.
Le 6* rue de La Jonquière, ce dossier est bien connu de l'ACAJA.
L'ACAJA, avec le groupe ACAJA Commerçants Vigilants, depuis des années, ne sont pas restés les bras croisés concernant la présence des dealers dans son secteur associatif .
Les commerçants de proximité sont eux aussi en première ligne pour faire face aux délinquants.
http://acaja.hautetfort.com/securite-insecurite-secteur-a...
http://acaja.hautetfort.com/securite-rue-de-la-jonquiere/
http://acaja.hautetfort.com/securite-insecurite/
A l'ACAJA, nous déplorons la présence de nombreux consommateurs de produits illicites dans le quartier des Epinettes.
A l'ACAJA, nous constatons avec une grande satisfaction que la Police Nationale Paris XVII réalise de nombreuses actions pour éradiquer les bandes de dealers et autres délinquants du secteur.
A l'ACAJA, nous reconnaissons le sens du devoir des fonctionnaires de police de Paris XVII sous le commandement du Commissaire divisionnaire Sébastien Durand.
Je serai présent à la réunion sur invitation de Geoffroy Boulard Conseiller de Paris et 1er Adjoint du Maire.
Cordialement.
J-C J
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Courriel reçu d'un habitant
de la rue de La Jonquière Paris XVII
Bonsoir à tous
Une réunion de quartier sur la tranquillité, rue de la Jonquière se tiendra dans
les locaux de la Mairie le 29 octobre prochain.
Je constate depuis quelques jours (début octobre) une nette dégradation de la
situation en ce qui concerne le trafic et la consommation de stupéfiants :
les individus concernés :
- arrivent de plus en plus tôt, dés 14 heures pour les plus matinaux.
- passent des heures entières à rouler et à fumer des joints confectionnés en
pleine rue !
- ne partent pas avant 2 heures du matin.
- s'interpellent bruyamment, vocifèrent, crient.
- ceux qui sont pourvus de scooter roulent à contre-sens
- vers 18 heures, ce ne sont pas moins une douzaine d'individus réunis.
- sont installés QUOTIDIENNEMENT :
- devant et dans le 6* rue de la Jonquière (ils ont le code d'entrée)
- devant et dans le 59 rue de la Jonquière, en face du 62 (ils ont le code d'entrée)
- devant l'agence immobilière, à l'angle de la rue des Épinettes et de la rue de la
Jonquière - devant l’hôtel Cristal (64 rue de la Jonquière), assis sur les
scooters de la société We Order (certains d'entre eux travaillent pour cette
société en tant que livreurs)
- devant la grille (fermée) de la boutique Phone Plus
- devant la grille de la Fraternité des Épinettes
- devant et chez le traiteur asiatique (au 59 rue de la Jonquière)
- ils sont organisés et structurés. J'ai vu des téléphones circuler de main en main
et convoyés par de pré-adolescents
En ce qui me concerne, j'ai alerté de nombreuses fois (depuis le mois de mars) le
17 et écrit au commissariat de police du 17eme arrondissement à l'adresse suivante :
commissariat-17@interieur.gouv.fr
Cette adresse permet de laisser une trace écrite de la situation que nous vivons
au quotidien.
Je vous rappelle que l'officier de Police présent lors de l'inspection des
différents immeubles de la copropriété le jeudi 22 octobre dernier préconise 3
solutions pour limiter les intrusions:
- l'abandon pur et simple des digicodes donc : que des clés Vigik et un
interphone
- un renforcement de la porte
- un FORMULAIRE DE REQUISITION PERMANENTE à remplir par le
syndic.
Je partage le point de vue de certains résidents : seules des rondes récurrentes
ainsi que des arrestations systématiques de la part des forces de Police
permettront à moyen terme de mettre fin à ce fléau qu'est le trafic et la
consommation de drogue dans différents immeubles de la rue de la Jonquière, le
5* et le 6* notamment.
En absence de message fort adressé aux pouvoirs publics (la Mairie du 17, la Mairie de Paris, les Forces de l'Ordre) et en absence de réaction des résidents du 6* rue de la Jonquière, cette petite délinquance structurée et mobile continuera à nous rendre la vie impossible, voire à s'amplifier.
Je regrette d'être absent le jour de la réunion. J'aurais eu beaucoup de choses à
dire aux élus présents pour un dossier. Un cas de force majeur m'en empêche.
Par contre, j'ai d'ores et déjà pris rendez-vous avec deux officiers de police le
mercredi 4 novembre dans les locaux de la police nationale sur ce sujet qui me
tient à coeur.
En effet,
Je ne peux accepter l'idée que la rue de la Jonquière où nous habitons tous,
locataires et propriétaires devienne une implantation de la drogue.
Je ne me résigne à vivre avec des fenêtres fermées en permanence parce que dix
individus désœuvrés s'interpellent bruyamment d'un trottoir à un autre jusqu'à
deux ou trois heures du matin.
Je ne me résigne pas à devoir m'excuser auprès de ces mêmes individus lorsque
je veux accéder à mon immeuble (et que trois ou quatre accaparent la porte
d'entrée)
Je ne me résigne pas à me lever à minuit pour ouvrir en grand les fenêtres de la cage d'escalier lorsque mon appartement est irrespirable à cause de la fumée des joints que ces individus consomment à l'intérieur des parties communes.
Je ne me résigne tout simplement pas à voir l'immeuble du 6* rue de la Jonquière
où j'ai investi toutes mes économies partir à vau-l'eau à cause d'une vingtaine
d'individus qui en ont fait leur territoire et leur terrain de jeu.
Pour finir, l'intervention répétée des forces de police a permis de déloger ces
individus postés antérieurement (pendant des mois) à l'angle de la rue Berzélius
et de la rue de la Jonquière.
Il faut qu'il en soit de même au 6* rue de la Jonquière.
Cordialement,