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13/07/2009

ACAJA-CAPAC----------La sécurité est large et difficile quartier des Epinettes et avenue de Clichy Paris 17e

La problématique de la sécurité est large et difficile. Elle s'exprime souvent de manière polémique et excessive, à la mesure de ce qu'elle touche en nous, c'est-à-dire au respect du droit à la sécurité et au respect de l'intégrité physique et du patrimoine de chacun.

Le droit à la sécurité doit également prendre en compte le commerce de détail, car il est indispensable que celui-ci puisse continuer à jouer ses rôles économique, social et urbanistique...et particulièrement dans les quartiers les plus défavorisés. La sécurité des commerces urbains se doit d'être prise concrètement et sérieusement en compte par les pouvoirs publics nationaux, régionaux et locaux. Son exposition spécifique doit lui faire bénéficier d'un traitement spécifique.

Les agressions verbales, mais plus grave encore, physiques conduisent de plus en plus à des réactions individualistes, dangereuses et inappropriées d'auto défense. D'autres solutions, visibles, concrètes et efficaces sont à mettre en place par les pouvoirs publics. Le besoin de solidarité prend ici tout son sens et la question de travailler en réseaux de commerçants est posée.

L'insécurité peut prendre plusieurs visages et concerner bien des problématiques différentes:insécurité des transactions, des transports, des commerçants mêmes et de leurs clients,...Insécurité individuelle ou de quartiers. Certains types de commerces sont particulièrement exposés: libraires, pharmaciens, épiciers de nuit,...

Reste aussi l'insécurité générée par un environnement insatisfaisant. Ainsi, tags, propreté des lieux avoisinant les enseignes commerciales, accès et voiries en mauvais états, espaces voirie occupés illicitement,...sont autant de sujets de réflexion, car ils induisent immanquablement des actes et réactions d'insécurité.

Le sujet est vaste. Les revendications des commerçants et de leurs associations ACAJA-CAPAC sont nombreuses...mais les idées aussi. L'objectif du groupement ACAJA-CAPAC est de faire le point sur le sujet, de formuler des idées, de dessiner des pistes de solutions.

Les commerçants du territoire associatif du groupement ACAJA-CAPAC insistent pour que les commerces restent en tout cas, des lieux ouverts, conviviaux et sécurisés.

Source:Intel.Sécu JC.J

 

 

Commentaires

Chers acteurs du 17 ème

Cela me fait plaisir qu'une association aborde le thème de la sécurité, qui est en vérité le thème de la citoyenneté, avec de la modération.
En effet hisser l'étendard de l'insécurité à tout va dans les banlieues, ou à la périphérie, et tenir des promesses de renforcement policier, est un discours trop entendu et qui tourne en rond.
Le problème comme le souligne l'Acaja est bien de savoir si à la porte de clichy, POuchet ou SAint OUen, on peut vivre de son commerce, sans avoir à rentrer dans les conflits internes des populations, mais aussi de comprendre les jeunes, et les habitants en désarroi, pour leur donner une chance de jouer leur rôle dans la Cité, avec un grand C, telle que le concevait Athène, et non cités, telles que l'Etat français les bâti.
POur citer MC SOLAR : qui sème le vent
Récolte le Tempo

Écrit par : Amaranta | 16/07/2009

La note du blog ACAJA a été lue ou "vue" 117 fois depuis le 13 juillet 2009.
Amaranta, tu es la première à faire un commentaire, je n'en suis pas surpris. Sur le fond je suis d'accord avec toi.
Des jeunes issus de la proche banlieue de Paris 17e ont repris des commerces de proximité dans le quartier des Epinettes, ils participent énergiquement à la re-dynamisation du commerce idéal de proximité, ils appartiennent à des diasporas ethniques légalistes, ils souhaitent exercer leur métier dans un espace républicain
" Liberté.Egalité.Fraternité"
Il convient de favoriser la diversité culturelle dans un esprit d'ouverture et d'échange pour endiguer l'insécurité.
La culture stimule la créativité et accroit la compétitivité de l'économie dans la zone associative du groupement ACAJA-CAPAC.
Le partenariat culturel de l'ACAJA-CAPAC avec l'Art de l'AgorA va se poursuivre, le SLAM revêt une
dimension éminemment culturelle et sécuritaire dans les quartiers des grandes villes.
Pour citer un proverbe méditerranéen:
Les chiens aboient la caravane passe.
Continuons de militer et d'occuper le terrain.

Écrit par : jcj | 18/07/2009

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