Le chef de l'Etat a dévoilé la plaque inaugurale en présence de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, du ministre délégué aux Anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, des présidents de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, et du Sénat, Christian Poncelet et du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur. Il a ensuite déposé une gerbe devant le monument israélite et enfin à l'ossuaire de Douaumont, où il a prononcé une allocution. Jacques Chirac a insisté sur la diversité des combattants français à Verdun. "Durant cette interminable année 1916, toute la France était à Verdun, et Verdun était devenu toute la France", a rappelé le chef de l'Etat. "L'armée de Verdun, c'était l'armée du peuple, et tout le peuple y prenait sa part. C'était la France, dans sa diversité". Il a remarqué que des hommes de "toutes les conditions, toutes les opinions, toutes les religions", "toutes les provinces", et de "toutes les origines" ont participé à la bataille. "Ces hommes se battaient pour leur terre, ils se battaient aussi pour leurs valeurs", celles de la République, a rappelé le chef de l'Etat. "Ces hommes qui se battaient avec acharnement n'étaient pas mus par le nationalisme, ni par la haine de l'ennemi. Leur âme n'était pas militariste. Leur âme était patriotique. Elle était républicaine", a-t-il souligné.
Commentaires
Toutes ces minorités, chinois, maghrébins, et autres régiments étrangers ont souvent en première ligne, dans ce conflit, mais pas seulement dans celui-ci.
Que la France s'en souvienne en respectant ceux dont les parents ont permis à notre pays d'être libre aujourd'hui.
Lorsque les balles sifflent, que les obus éclatent il n'y a plus d'origine qui compte, il n'y a que des soldats qui veulent sauver leur peau et leur pays.
Écrit par : Jean-Paul | 11/11/2012
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