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BOULANGERIE
Depuis le 25 mai 1998, seuls les établissements assurant eux-mêmes toutes les étapes de la préparation du pain, du pétrissage à la cuisson, sur le lieu de vente au consommateur ont le droit de porter l’appellation « Boulangerie ».
Une dérogation existe pour les boulangers itinérants ; ceux-ci devant toutefois assurer toutes les étapes de la fabrication au même endroit.
En outre, les produits utilisés ne doivent à aucun moment avoir été congelés.
En France, il y a 34 200 artisans boulangers, dont la production représente 70 % des ventes totales de pain (chiffres de l'Institut national de la boulangerie-pâtisserie, 2004).
Depuis la loi du 25 mai 1998 née sous l'impulsion de Jean-Pierre Raffarin, et suite au « décret pain » du 13 septembre 1993, les dénominations « boulanger » et « boulangerie » sont réservées aux professionnels artisans qui choisissent leurs matières premières, pétrissent la pâte, en contrôlent la fermentation ainsi que la mise en forme et enfin cuisent le pain sur le lieu de vente.
Les textes prévoient par ailleurs que, dans ce cas, les produits nécessaires à la fabrication du pain ne doivent à aucun moment être surgelés ni congelés, sinon, il faut employer le terme de « dépôt de pain(s) », ou « pain(s) » sur le magasin2.
Le commerce de proximité est désormais concurrencé dans l’activité de boulangerie, en permettant aux supermarchés de disposer d’un produit d’appel.
Les parts de marché pour la vente de pain a ainsi progressé de 12 % au profit de la grande distribution3.
Les ventes y sont 3 fois supérieures et les enseignes ont des moyens dont ne disposent pas les petits commerçants pour investir dans du matériel de panification moderne.
En revanche de par la convention collective appliquée en grande distribution et leurs horaires et jours d'ouverture, les rémunérations sont inférieures puisque tronquées des majorations pour travail de nuit, de dimanche ainsi que de la prime de fin d'année obligatoire pour les artisans.
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