23/10/2011
ACAJA - Café du Maire
CAFE DU MAIRE du 21 octobre 2011
Rue de La Jonquière
Etaient présents les membres du bureau :
Jean-Claude JANAN - Prosper BENLOLO - Eric SELLEM
PLAIDOYER DE l'ACAJA
Le groupement associatif ACAJA-CAPAC remercie le Maire Brigitte KUSTER pour ce premier café du Maire organisé rue de La Jonquière.
L'inventaire de nos remarques est long, nous retenons seulement
- L'ACAJA a milité pour les trottoirs élargis rue de La Jonquière
- L'ACAJA milite pour la requalification de la rue de La Jonquière initiée par Françoise de PANAFIEU sous la précédente mandature et reprise par Brigitte KUSTER.
- L'ACAJA souhaite que le mieux vivre ensemble soit réel dans son secteur associatif.
- La priorité aux habitants et leur participation à la requalification de la rue de La Jonquière s'imposent.
- La sociologie des habitants du quartier La Jonquière change sans cesse.
- Nos positions sur des pressions policières à l'encontre d'une certaine catégorie de commerçants de proximité, que nous estimons injustes, sont connues.
- Nous aimons notre quartier des Epinettes.
- L'attractivité culturelle, sportive et commerciale est réelle.
Piscine Bernard LAFAY.
Les nombreux clubs sportifs
Le théâtre de La Jonquière
Le centre d'animation de La Jonquière
Le lycée Mallarmé
L'école nationale de commerce
et de nombreux commerçants et artisans qui ont le courage d'investir et de tout mettre en oeuvre pour maintenir et développer le commerce de proximité dans le secteur associatif de l'ACAJA-CAPAC.
Madame le Maire, les élus doivent tout mettre en oeuvre pour retrouver la confiance des habitants, des commerçants et des artisans du secteur associatif de l'ACAJA-CAPAC.
Le quartier des Epinettes ne se limite pas aux 400 mètres du secteur commercial du bas de l'avenue de Saint-Ouen.
Les membres du bureau de l'ACAJA.
19:08 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
08/10/2011
ACAJA - CAPAC ... complément d'information
Lu sur le Blog-notes de Geoffroy Boulard du 22 septembre 2011.
OUI à une étude sur une charte de qualité sur l'avenue de Clichy ...
Réunion du Groupe sur le devenir de l’avenue de Clichy à la Mairie du 17e avec Francis Courcelle, adjoint au Maire en charge de la requalification de ladite avenue, et de nombreux collègues élus de la majorité. Je suis intervenu pour rappeler que la Mairie du 17e était favorable à la constitution d’un groupe d’étude sur une charte qualité pour les commerçants du secteur mais qu’elle ne pouvait être ni imposée, ni négociée, ni discutée en catimini. Réunir tous les acteurs concernés — et les commerçants en premier lieu — est un préalable avant d’exposer ses orientations (critères retenus, méthode et signalétique retenues) à l’occasion des réunions de conseils consultatifs de quartier concernés.
Arrêtons donc d’opposer systématiquement riverains et commerçants. Ces derniers ont fait de nombreux efforts malgré un contexte économique et réglementaire pas toujours évident. J’ai par ailleurs rappelé que le règlement de terrasses et étalages avait été décrété par arrêté par Bertrand Delanoé. Parler de concertation serait bien exagéré. Devant cette mascarade pseudo-démocratique, la Mairie du 17e n’avait pas organisé de « réunion de dé-concertation » publique… Une note du maire du 17e, forte des retours des différents acteurs, à l’attention du Maire de Paris, a repris en vain tous les points à amender.
J’ai ensuite poursuivi par le lancement de la foire aux vins du Carrefour Market (80 salariés) de la rue Pierre Demours à l’invitation de son dynamique directeur Eric Brunner, en présence de Diane de Saint Alban (présidente association des commerçants Avenue des Ternes) et de nombreux habitants du quartier.
...
Le groupement associatif ACAJA-CAPAC était reptésenté à la réunion du groupe sur le devenir de l'avenue de Clichy du 22 septembre 2O11, par Jean-Claude Janan, lequel réclame depuis des années des chartes, et surtout une charte concernant les commerçants de nuit suite à l'arrêté pris par le Préfet de Police concernant l'interdiction de la vente d'alcool la nuit. Les deux personnes sur la photo avec Geoffroy Boulard n'étaient pas présentes à la réunion.
联合组是CAPAC- Acaja reptésenté对德克利希大道9月22日,2O11未来的小组会议,由让 - 克劳德贾南,这需要多年的章程,特别是在夜间包机贸易商,以下由有关的夜间禁止出售酒精警察总监作出的命令。这两个与Geoffroy Boulard图为人没有出席会议。
le vin à boire avec modération.
06:53 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog geoffroy boulard-acaja-capac | Facebook | | Imprimer |
05/10/2011
Financement de l'économie
Article de Joseph LEDDET
Paris, mardi 4 octobre 2011
Financement de l’économie : il est urgent de déboucher la pomme de l’arrosoir
Depuis la mi-2007, date de démarrage de la crise des « subprime », des tombereaux de dollars et d’euros ont été déversés sur le sectaire bancaire par la FED et par la BCE, et ce à coups de milliers de milliards ; résultat de cette action massive : la restriction du crédit aux entreprises et aux particuliers !
En théorie, les banques sont là pour irriguer en argent frais les agents économiques ; mais en réalité, l’on constate aujourd’hui que cela ne marche pas ; l’argent liquide qui devrait couler à flots de l’arrosoir bancaire n’en sort qu’au compte-gouttes, alors qu’il est plein à ras-bords ; c’est en fait comme si sa pomme était bouchée …
Que faire donc pour remédier à cette situation ? Dans le cadre européen, nous proposons une double action : subventions à l’ « économie réelle » d’une part, prêts à taux élevé aux PME d’autre part.
La première action consiste à relancer d’emblée l’activité en Europe en injectant de l’argent de la BCE directement vers les entreprises et les ménages ; cette contribution prendrait la forme d’une subvention non remboursable ; elle s’adresserait aux PME et aux ménages, pour un montant total de l’ordre de 5% du PIB ; pour la France, cela représenterait environ 100 milliards d’euros et pour le total de la zone « euro » un peu moins de 500 milliards, ce qui est très faible en comparaison de tout ce qui a été fourni au secteur bancaire depuis quatre ans ; en répartissant cet apport à égalité entre ménages et entreprises, chaque ménage français recevrait environ 2 000 euros, et chaque PME 20 000 euros.
Cette injection d’argent gratuit est assimilable à l’amorçage d’une pompe de jardin : on verse un seau d’eau par le haut pour que la pompe puisse ensuite remonter à volonté l’eau du puits ; concrètement, ménages et entreprises pourraient faire ce qu’ils veulent de ces liquidités offertes : les dépenser immédiatement, les investir dans un projet, les placer sur un compte d’épargne ou en Bourse, rembourser un crédit … ; et cela provoquerait mécaniquement, au bout de quelques mois, un accroissement de 5% du PIB de la zone « euro » ; en effet, ainsi que nous l’avons démontré dans des travaux antérieurs, le PIB mondial est sensiblement égal à la masse monétaire mondiale, avec des variantes en plus ou en moins selon les pays ; cela ferait ainsi repartir l’économie pour un coût zéro -car l’argent créé par la BCE est gratuit- et ce sans risque d’inflation, car elle a aujourd’hui pratiquement disparu avec l’avènement de la monnaie unique.
En pratique cette distribution d’argent de la BCE pourrait se concrétiser en quelques semaines, via le réseau bancaire européen, chaque ménage ou entreprise devant préciser le compte sur lequel il recevra sa dotation.
La seconde action, quant à elle, vise à faciliter l’accès au crédit pour les PME en leur fournissant des prêts à taux élevé le cas échéant. En effet, les PME constituent le véritable terreau de l’économie, créatrices qu’elles sont d’emplois et de richesse ; mais bien souvent leur développement est stoppé faute d’accompagnement bancaire en cours de croissance ; car les banques, du fait du risque lié à la jeunesse de l’entreprise ou à l’insuffisance de garanties offertes par ses responsables, refusent dans bien des cas de lui apporter leur concours ; or, lorsque le projet est viable et bien ordonnancé, il est capable de supporter des taux d’intérêt relativement élevés ; par contre, sans financement, pas de projet, pas de développement pour l’entreprise : c’est ce qui se passe très souvent dans les PME en France.
Nous proposons ainsi aux banques d’assouplir leurs conditions d’attribution des crédits aux entreprises, en assortissant les dossier prometteurs mais « fragiles » en termes d’ancienneté ou de garanties, de taux d’intérêt relativement élevés (par exemple jusqu’à 10%) ; cette démarche, un peu à l’image – en plus petit – des fameux « junk bonds » de Mike Milken, devrait permettre d’accroître de 20 à 50% le volume des crédits attribués aux PME, favorisant ainsi la reprise économique et la création d’emplois.
Et du point de vue de la banque, l’avantage de taux d’intérêt élevés pour les cas « fragiles », assortis bien évidemment d’un minimum de garanties, est de lui permettre de « s’y retrouver » en cas de défaut d’un certain pourcentage de débiteurs (disons par exemple 10%). En pratique, cette procédure pourrait être mise en place assez rapidement, en recalant le mode de fonctionnement des comités de crédit bancaires, incités à examiner de nouveaux dossiers qui auparavant ne montaient jamais jusqu’à eux, car jugés irrecevables.
En conclusion, voilà deux voies d’action (injection d’argent gratuit aux agents économiques, et assouplissement des conditions de crédit bancaire aux PME) qui permettraient sans conteste de déboucher sans tarder la pomme de l’arrosoir !
Joseph LEDDET
11:57 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |