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23/08/2020

ACAJA---Malaise des commerçants de son secteur associatif.

AVIS ACAJA

«l'ACAJA tire la sonnette d'alarme»

Le malaise des  commerçants de l'avenue de Clichy et des rues avoisinantes est insupportable

Nous reviendrons avec pugnacité sur les raisons de la colère.

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Plus d'aides pour faire face à la baisse de la fréquentation

Cinq fédérations du commerce «tirent la sonnette d'alarme».

Par Le Figaro avec AFP
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher arrivant à une réunion à Bercy sur l'impact économique du coronavirus.
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher arrivant à une réunion à Bercy sur l'impact économique du coronavirus. ERIC PIERMONT / AFP

Cinq fédérations du commerce demandent vendredi «un renforcement des aides gouvernementales» et «appellent à la solidarité les bailleurs, les banquiers et les assureurs pour faire face aux conséquences» de la crise de coronavirus qui affecte leurs ventes. Dans un communiqué commun, les fédérations de l'habillement, de la franchise, du commerce coopératif et associé, du commerce spécialisé et l'Alliance du commerce (commerces de centre-ville, habillement, chaussure) «tirent la sonnette d'alarme».

 

«Depuis le passage en stade 2 (de l'épidémie de Covid-19), le 29 février», elles constatent «une accélération rapide de la baisse de fréquentation et des chiffres d'affaires sur l'ensemble du territoire, aussi bien dans les magasins implantés dans les grandes villes que dans des zones plus rurales». «Dans les zones touristiques et celles directement impactées par le virus, cette baisse entraîne déjà des fermetures partielles ou totales de magasins», précisent-elles, estimant que les «3,6 millions d'emplois du commerce sont en jeu, particulièrement au sein des petites et moyennes structures dont l'assise financière est plus fragile», en raison de «cette crise sanitaire exceptionnelle». Les fédérations soulignent qu'«actuellement, tous les commerçants sont impactés, pour la troisième fois en 14 mois, par une nouvelle crise, celle de l'épidémie de Covid-19 qui se propage en France, après les grèves contre la réforme des retraites et les manifestations des 'gilets jaunes'».

 

Pour répondre aux difficultés de trésorerie, ces commerçants demandent «des dégrèvements automatiques de charges fiscales et sociales pendant toute la durée de la crise», jugeant «insuffisants» les reports et étalements de charges annoncés par le gouvernement, et souhaitent pouvoir «recourir à l'activité partielle de manière immédiate». Ils demandent aussi aux bailleurs de concéder aux commerçants des réductions de loyers et d'assouplir les modalités de règlement des loyers et charges, aux banques de «maintenir les facilités de paiement et de trésorerie» et aux assureurs de «garantir les éventuelles pertes d'exploitation liées à ce cas de force majeure».

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19/08/2020

Déconfinement secteur associatif ACAJA---ACTE 3

Déconfinement

Acte 3

Un plan en 5 points pour la relance progressive de l'économie


1.
Adapter certaines pratiques en entreprise en prévision de la relance.
Cette crise risque de renforcer et accélérer certains mouvements de fond.
Entre autres, on peut penser au raccourcissement des chaînes de
production, ainsi qu'aux changements dans les modes de consommation des citoyens et à une plus grande présence de l’économie circulaire.
Plusieurs actions devraient être effectuées en amont. En plus de la mise en place des mesures sanitaires requises, l’entrepreneur devrait penser à développer un plan clair de communication, prioriser et compartimenter les activités (si nécessaire), assurer la continuité des opérations, planifier les réembauches, les liquidités et le fonds de roulement, etc.

Finalement, la mise en place d'une gestion professionnelle des risques est anticipée comme un prérequis majeur, avec pour objectif principal de prémunir l'entreprise contre tous les risques connus et de la préparer à atténuer les conséquences d'un évènement imprévisible comme la COVID-19.
2.
Considérer certains facteurs dans la prise de décision liée à la reprise des activités.

Lors de la relance, les entreprises vont faire face à une série
d'enjeux humains, opérationnels et commerciaux qu'il convient
d'anticiper pour préparer au mieux le redémarrage des activités. La gestion des ressources humaines dans une situation de cohabitation avec le virus, le maintien des chaînes d'approvisionnement et de la capacité de production, ainsi que la gestion des actifs et des liquidités seront déterminants. On assistera vraisemblablement à un accroissement de la
responsabilité sociale et environnementale des entreprises, notamment par le renforcement des normes de traçabilité et de l'intégration des principes de gouvernance dans les critères de notation financière des entreprises. Elles devront suivre plus précisément les produits et assurer leur respect des principes et contraintes environnementales en plus d'assurer le respect des exigences sociales renforcées de protection des travailleurs et de leur santé.

3

Adapter le modèle d’affaires au contexte, notamment à l’international
Les entreprises pour lesquelles une grande partie de l'activité se fait à l’étranger devraient faire face à des calendriers de déconfinement différents par marché. En effet, les baisses des activités des entreprises fortement dépendantes d'un marché dont la situation mettrait plus de temps à se résoudre pourraient faire partie des dommages collatéraux d'un maintien 
prolongé du confinement dans ces régions. Les chaînes d'approvisionnement mondiales devraient faire face à la désynchronisation des calendriers de sortie du confinement entre les régions (par exemple, entre la Chine, l'Europe et les États-Unis.) Lorsque possible, il convient dans ce cas d'évaluer les possibilités d'approvisionnement auprès d'autres fournisseurs, notamment des fournisseurs locaux. Le contexte actuel démontre l’importance de poursuivre les efforts des entreprises pour diversifier leurs marchés extérieurs, autant pour leurs exportations que pour leurs approvisionnements, pour ainsi
atténuer les impacts des évènements à l’étranger. 

4.
Continuer de compter sur l’aide de la Ville de Paris, de la Région Ile de France et du Gouvernement.
Les premières mesures de préparation du rebond préparées dans les pays plus avancés dans la courbe de propagation du virus illustrent l'importance que peuvent jouer les programmes gouvernementaux et les approches sectorielles concertées. On retrouve entre autres les programmes de formation ou de reconversion des travailleurs, les aides financières pour que les entreprises puissent bénéficier des liquidités nécessaires pour poursuivre leurs opérations, le développement de plans de relance pour des secteurs critiques, l’accélération des investissements en infrastructure, etc.

Les entreprises devraient pouvoir compter sur un soutien continu de l’État, selon l’évolution de la situation sanitaire et des impacts
économiques de la pandémie.

5.
Miser sur l’innovation et la modernisation des opérations pour accroître la productivité

Pour préparer au mieux la relance, les entreprises doivent également anticiper les changements nécessaires au sein même de leurs organisations et de leurs processus pour faire face à la nouvelle normalité du monde post-crise. Plusieurs entreprises en mesure d’adapter leur modèle d’affaires devront passer de la parole aux actes, pour poursuivre leur progression. Les habitudes quotidiennes ont été bouleversées par l'adoption à grande échelle du télétravail, et l’accroissement du commerce en ligne. Le numérique va probablement pénétrer davantage dans les processus de l'entreprise, à la fois dans les modes de travail et les relations sociales, mais également au cœur même des opérations comme un élément indispensable à la continuité des opérations.

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05:25 Écrit par JCJ dans Déconfinement | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

18/08/2020

Déconfinement phase 3 --- Secteur ACAJA

RAPPEL

Acte 2

Plan de déconfinement : la phase 3

Publié le 14 août 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Illustration 1Crédits : © Hero Images/Hero Images - AdobeStock

Illustration 1

Nouvelle zone verte, réouverture des crèches, écoles et collèges pour tous, ouverture totale des bars et des restaurants, évolution du régime des manifestations...

Une troisième étape du déconfinement permet de lever certaines restrictions liées à l'état d'urgence sanitaire. Ces mesures sont précisées dans un décret paru au Journal officiel le 15 juin 2020.

Depuis le 15 juin 2020, l'ensemble de la France est passé en zone verte, à l'exception de la Guyane et de Mayotte qui restent classées en orange car les indicateurs sanitaires y sont encore préoccupants.

  • Ainsi, les cafés et restaurants peuvent tous désormais ouvrir leurs portes, en respectant les consignes sanitaires : pas plus de 10 clients par table, un mètre entre chaque table, port du masque obligatoire pour le personnel et pour les clients lorsqu'ils circulent dans l'établissement.
  • Tous les élèves des écoles et des collèges doivent retourner en classe à partir du 22 juin 2020. Les mesures sanitaires sont assouplies. En effet, le respect d'une distanciation physique d'au moins un mètre s'applique uniquement dans les salles de classe et tous les espaces clos, entre l'enseignant et les élèves ainsi qu'entre chaque élève lorsqu'ils sont côte à côte ou qu'ils se font face. L'accueil est assuré par groupes qui ne peuvent pas se mélanger.
  • À cette même date, les crèches doivent réouvrir selon les règles de présence normale.
  • L'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public imposée par l'état d'urgence sanitaire reste en vigueur. Cependant, à la demande du Conseil d'État qui avait été saisi, les manifestations soumises à l'obligation d'une déclaration préalable sont à nouveau autorisées. Les participants ne doivent pas être plus de 5 000 et doivent respecter les règles sanitaires (distanciation physique d'au moins un mètre entre les personnes, port du masque systématique lorsque le respect de cette distance n'est pas garanti, gestes barrières).
  • Aucun événement réunissant plus de 5 000 personnes n'est autorisé.

Par ailleurs, la préfecture de la région Île-de-France a annoncé qu'à compter du 16 juin 2020 l'attestation employeur n'est plus obligatoire pour prendre les transports en commun aux heures de pointe. Le port du masque y reste néanmoins encore de rigueur.