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19/08/2020

Déconfinement secteur associatif ACAJA---ACTE 3

Déconfinement

Acte 3

Un plan en 5 points pour la relance progressive de l'économie


1.
Adapter certaines pratiques en entreprise en prévision de la relance.
Cette crise risque de renforcer et accélérer certains mouvements de fond.
Entre autres, on peut penser au raccourcissement des chaînes de
production, ainsi qu'aux changements dans les modes de consommation des citoyens et à une plus grande présence de l’économie circulaire.
Plusieurs actions devraient être effectuées en amont. En plus de la mise en place des mesures sanitaires requises, l’entrepreneur devrait penser à développer un plan clair de communication, prioriser et compartimenter les activités (si nécessaire), assurer la continuité des opérations, planifier les réembauches, les liquidités et le fonds de roulement, etc.

Finalement, la mise en place d'une gestion professionnelle des risques est anticipée comme un prérequis majeur, avec pour objectif principal de prémunir l'entreprise contre tous les risques connus et de la préparer à atténuer les conséquences d'un évènement imprévisible comme la COVID-19.
2.
Considérer certains facteurs dans la prise de décision liée à la reprise des activités.

Lors de la relance, les entreprises vont faire face à une série
d'enjeux humains, opérationnels et commerciaux qu'il convient
d'anticiper pour préparer au mieux le redémarrage des activités. La gestion des ressources humaines dans une situation de cohabitation avec le virus, le maintien des chaînes d'approvisionnement et de la capacité de production, ainsi que la gestion des actifs et des liquidités seront déterminants. On assistera vraisemblablement à un accroissement de la
responsabilité sociale et environnementale des entreprises, notamment par le renforcement des normes de traçabilité et de l'intégration des principes de gouvernance dans les critères de notation financière des entreprises. Elles devront suivre plus précisément les produits et assurer leur respect des principes et contraintes environnementales en plus d'assurer le respect des exigences sociales renforcées de protection des travailleurs et de leur santé.

3

Adapter le modèle d’affaires au contexte, notamment à l’international
Les entreprises pour lesquelles une grande partie de l'activité se fait à l’étranger devraient faire face à des calendriers de déconfinement différents par marché. En effet, les baisses des activités des entreprises fortement dépendantes d'un marché dont la situation mettrait plus de temps à se résoudre pourraient faire partie des dommages collatéraux d'un maintien 
prolongé du confinement dans ces régions. Les chaînes d'approvisionnement mondiales devraient faire face à la désynchronisation des calendriers de sortie du confinement entre les régions (par exemple, entre la Chine, l'Europe et les États-Unis.) Lorsque possible, il convient dans ce cas d'évaluer les possibilités d'approvisionnement auprès d'autres fournisseurs, notamment des fournisseurs locaux. Le contexte actuel démontre l’importance de poursuivre les efforts des entreprises pour diversifier leurs marchés extérieurs, autant pour leurs exportations que pour leurs approvisionnements, pour ainsi
atténuer les impacts des évènements à l’étranger. 

4.
Continuer de compter sur l’aide de la Ville de Paris, de la Région Ile de France et du Gouvernement.
Les premières mesures de préparation du rebond préparées dans les pays plus avancés dans la courbe de propagation du virus illustrent l'importance que peuvent jouer les programmes gouvernementaux et les approches sectorielles concertées. On retrouve entre autres les programmes de formation ou de reconversion des travailleurs, les aides financières pour que les entreprises puissent bénéficier des liquidités nécessaires pour poursuivre leurs opérations, le développement de plans de relance pour des secteurs critiques, l’accélération des investissements en infrastructure, etc.

Les entreprises devraient pouvoir compter sur un soutien continu de l’État, selon l’évolution de la situation sanitaire et des impacts
économiques de la pandémie.

5.
Miser sur l’innovation et la modernisation des opérations pour accroître la productivité

Pour préparer au mieux la relance, les entreprises doivent également anticiper les changements nécessaires au sein même de leurs organisations et de leurs processus pour faire face à la nouvelle normalité du monde post-crise. Plusieurs entreprises en mesure d’adapter leur modèle d’affaires devront passer de la parole aux actes, pour poursuivre leur progression. Les habitudes quotidiennes ont été bouleversées par l'adoption à grande échelle du télétravail, et l’accroissement du commerce en ligne. Le numérique va probablement pénétrer davantage dans les processus de l'entreprise, à la fois dans les modes de travail et les relations sociales, mais également au cœur même des opérations comme un élément indispensable à la continuité des opérations.

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05:25 Écrit par JCJ dans Déconfinement | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

18/08/2020

Déconfinement phase 3 --- Secteur ACAJA

RAPPEL

Acte 2

Plan de déconfinement : la phase 3

Publié le 14 août 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Illustration 1Crédits : © Hero Images/Hero Images - AdobeStock

Illustration 1

Nouvelle zone verte, réouverture des crèches, écoles et collèges pour tous, ouverture totale des bars et des restaurants, évolution du régime des manifestations...

Une troisième étape du déconfinement permet de lever certaines restrictions liées à l'état d'urgence sanitaire. Ces mesures sont précisées dans un décret paru au Journal officiel le 15 juin 2020.

Depuis le 15 juin 2020, l'ensemble de la France est passé en zone verte, à l'exception de la Guyane et de Mayotte qui restent classées en orange car les indicateurs sanitaires y sont encore préoccupants.

  • Ainsi, les cafés et restaurants peuvent tous désormais ouvrir leurs portes, en respectant les consignes sanitaires : pas plus de 10 clients par table, un mètre entre chaque table, port du masque obligatoire pour le personnel et pour les clients lorsqu'ils circulent dans l'établissement.
  • Tous les élèves des écoles et des collèges doivent retourner en classe à partir du 22 juin 2020. Les mesures sanitaires sont assouplies. En effet, le respect d'une distanciation physique d'au moins un mètre s'applique uniquement dans les salles de classe et tous les espaces clos, entre l'enseignant et les élèves ainsi qu'entre chaque élève lorsqu'ils sont côte à côte ou qu'ils se font face. L'accueil est assuré par groupes qui ne peuvent pas se mélanger.
  • À cette même date, les crèches doivent réouvrir selon les règles de présence normale.
  • L'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public imposée par l'état d'urgence sanitaire reste en vigueur. Cependant, à la demande du Conseil d'État qui avait été saisi, les manifestations soumises à l'obligation d'une déclaration préalable sont à nouveau autorisées. Les participants ne doivent pas être plus de 5 000 et doivent respecter les règles sanitaires (distanciation physique d'au moins un mètre entre les personnes, port du masque systématique lorsque le respect de cette distance n'est pas garanti, gestes barrières).
  • Aucun événement réunissant plus de 5 000 personnes n'est autorisé.

Par ailleurs, la préfecture de la région Île-de-France a annoncé qu'à compter du 16 juin 2020 l'attestation employeur n'est plus obligatoire pour prendre les transports en commun aux heures de pointe. Le port du masque y reste néanmoins encore de rigueur.

17/08/2020

Déconfinement secteur associatif ACAJA

Déconfinement

Acte 1

Mise en route

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Il existe autant de stratégies de sortie du confinement qu'il existe de pays.
Au-delà de l'échelonnement de la reprise des différents secteurs économiques, les stratégies dépendent principalement de l'arbitrage entre la nécessité de redémarrer l'activité économique et la capacité des États à gérer le risque d'une nouvelle vague de contamination liée à la COVID19.


L’expérience internationale suggère que plusieurs options sont possibles quant aux critères de réouverture progressive tels le nombre d’employés qui travaillent en même temps, le secteur, le niveau de contact avec l’extérieur.
D'autres facteurs sont à considérer, comme la capacité de rebond, ainsi que la capacité d’automatiser les opérations, tout en priorisant certaines régions où la densité de population est plus basse et où le nombre de cas est très bas.

Le degré de complexité auquel les entreprises du secteur associatif de l'ACAJA devront faire face lors du redémarrage est également lié à leur taille.

Alors que les PME sont généralement plus agiles, elles ne disposent pas toujours de la même solidité financière retrouvée globalement chez les grandes entreprises.

Les commerçants de proximité, restaurateurs, hôteliers, artisans, TPE-PME ont été frappées de plein fouet par la crise et ont été parmi les premiers à bénéficier d'aides de la Ville et de la Région . Par leur taille, elles sont également plus exposées aux secousses et aux interruptions retrouvées dans la chaîne d'approvisionnement. 

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Ne pas hésiter de signaler à l'ACAJA les refus d'aides des propriétaires, de la Ville et de la Région.

A très bientôt pour l'acte 2

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