07/12/2012
Connu ou ne pas être connu --- de la police.
En réponse à de nombreux
commerçants inquiets
suite à des rumeurs
Source blog dalloz
Tout d’abord, suffit-il d’être connu d’un seul agent de police ou faut-il l’être de plusieurs ? Et si oui, de combien ? Deux, trois, dix ? À moins qu’il ne faille être connu « des services » en général, sans plus de précision : police municipale, nationale, des frontières, gendarmerie ?
Il existerait, en effet, d’après des sources dignes de foi, de nombreux « fichiers » officiellement destinés à recenser les personnes ayant eu maille à partir avec la Justice, au sens large, puisque peuvent y figurer, non seulement des personnes soupçonnées d’activités portant atteinte à l’ordre public, mais également certaines victimes. Il est vrai que la CNIL s’en est émue et a réussi à faire disparaitre celui d’entre eux, baptisé sans égard pour celles qui portent ce prénom le fichier EDVIGE, qui semblait enfreindre de la manière la plus brutale le respect des droits individuels. Chacun sait, toutefois, qu’il en subsiste bien d’autres, et que plusieurs millions de citoyens y occupent, paraît-il, une place qu’ils ne revendiquent pas.
Et là me vient, naturellement, une nouvelle question : comment puis-je savoir si je suis ou non défavorablement connu des services de police ? Puis-je, tout simplement, me rendre au commissariat de mon quartier et demander de mon air le plus naïf : « Monsieur l’agent, puis-je vous demander respectueusement de me dire si je suis défavorablement connu de vos services ? ». La question est d’autant plus pertinente que, si l’on en croit un rapport de la CNIL (et, si on ne peut plus croire les rapports de la CNIL, à qui se fier ?), seules 17 % des données enregistrées dans certains fichiers ne comporteraient par d’erreur. C’est peu.
Inutile de conclure. Mais comment ne pas évoquer d’un mot, et dans un contexte complètement différent, la règle récemment introduite en droit douanier, selon laquelle les entreprises qui pratiquent le commerce international honnête peuvent obtenir de l’administration divers allègements de contrôle de leurs opérations, à condition d’obtenir un agrément administratif, et cela notamment, sous certaines conditions, parmi lesquelles, on l’aura deviné, celle d’ « être connues » des services douaniers (Décis. adm. 29 juill. 2009, BO Douanes, n° 6838, 3 août 2009).
Claude J. Berr
Professeur émérite de l’Université de Grenoble
2 Réponses à “Etre ou ne pas être connu, voilà la question”
01:56 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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05/12/2012
Epicerie de nuit PHONE-J-PLUS rue de La Jonquière ___Paris 17e
Vous rendez-vous régulièrement dans des
épiceries de nuit ?
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Marius, Paris 17, comédien, 45 ans
OUI. Je trouve que les petites épiceries renforcent la proximité. Il faut les soutenir. En plus, elles nous arrangent bien quand il nous manque un produit et restent ouvertes tard dans la nuit. Par exemple, quand il me faut de l'huile ou du sel, je sais où je peux les trouver sans me demander si l'épicerie est fermée ou non. L'accueil y est agréable, c'est propre, on s'y sent bien.
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Nadia, Paris 17, infirmière, 35 ans
NON. Je dirais plus à l'occasion. C'est très utile, pratique, pour moi qui travaille à l'hopital Bichat .Quand je rentre tard le soir à mon domicile rue de La Jonquière , je passe par les Epinettes et l'épicerie de nuit est sur le trajet, il y a même une place de parking pour s'y garer devant. J'achète des yaourts, du fromage, etc. Pour dépanner il n'y a rien de mieux.
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Mohamed, Paris 17, en recherche d'emploi, 37 ans
OUI. Je viens parfois en semaine et le week-end à l'épicerie de nuit PHONE-J-PLUS rue de La Jonquière . Le concept est bien, ça me dépanne pour les courses de dernière minute. D'autant que je ne suis pas toujours prévoyant dans mes achats Il me manque souvent des produits à la maison (sourire). ..
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Marius - Nadia - Mohamed
eux ils aiment les épiciers de nuit
du quartier des Epinettes
ils n'ont pas la haine à l'encontre des
épiciers de nuit
02:04 Écrit par JCJ dans Epiciers-Commerçants de nuit | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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02/12/2012
Couscous de quartier 2012 ---Dédié aux Chibanis du 17e arrondissement de Paris
Soirée organisée par l'ACAJA et Harzoune Rabah
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COUSCOUS DE QUARTIER
du vendredi 23 novembre 2012 à partir de 20h
Café des 2 Gares
Passage Petit-Cerf - Paris 17e
dédié aux CHIBANIS
du quartier des Epinettes
Le mieux vivre ensemble c'est possible
Quartier des Epinettes - La Jonquière
Paris 17e
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Dans une ambiance populaire, conviviale et fraternelle
Jean-Claude Janan qui accueille Brigitte Kuster Maire du
17ème arrondissement de Paris
Brigitte Kuster s'adressant aux chibanis et aux invités
Brigitte Kuster saluant des chibanis
L'une des tables des chibanis, un moment de grand bonheur pour nos amis
Abdala commerçant bien connu, ami de l'ACAJA saluant Brigitte Kuster
Bertrand Lavaud Conseiller d'arrondissement du 17e
et Thierry Coudert Conseiller de Paris
Jacqueline Janan, Francis Courcelle et Brigitte Kuster
Laure Candelot conseillère d'arrondissement
Monsieur Laurent MIERMONT
Adjoint au maire du 13ème arrondissement de Paris, chargé des questions relatives à la prévention, la sécurité et aux relations avec les bailleurs sociaux
Saluant les élus du 17e, Bertrand Lavaud, Thierry Coudert et Francis Courcelle
Jean-Claude souhaitant la bienvenue aux invités, élus, présidents d'associations, habitants du quartier dont de nombreux amis chibanis
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21:02 Écrit par JCJ dans Couscous de quartier 2012 aux Epinettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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Dalloz allo MAM bobo!
Concernant la fiabilité de certains fichiers, reste à définir sur quels points précis portent les erreurs qui s’y trouvent pour établir leur gravité ou futilité.
Ensuite, ce n’est pas le fait qu’une personne soit connue défavorablement de la police qui fait entrer une juridiction pénale en voie de condamnation. Et c’est bien cela qui, in fine, importe. Car que la police suspecte, il n’y a là rien d’anormal, c’est la mission qui lui est confiée par la société – elle veille.
Et l’exemple de la « présence suspecte d’un véhicule en stationnement » ne répond que partiellement à cette problématique.
Si j’ai bien suivi, le prévenu ne l’est pas d’avoir eu mauvaise réputation, mais d’être propriétaire d’un véhicule chargé de stupéfiants. Que la procédure ait été cassée par la cour de cassation au motif que la perquisition ait été illégale, soit. C’est couramment le lot des affaires de stupéfiants où l’on débat, plus souvent qu’ailleurs, de cas de nullités, d’erreurs de droit, car le fond est souvent sans équivoque. Et l’illégalité de cette perquisition découlait, elle même, du fait que la flagrance n’ait pas été bien établie aux yeux de la cour. On pourra en débattre en droit, à savoir à partir de quel moment la flagrance commence -est-ce à partir du moment où le policier aperçoit de ses yeux le crime, ou partir du moment où le policier reçoit un appel lui indiquant son existence-, s’il y a eu cassation, c’est nécessairement que la réponse ne coule pas de source.
Mais, j’insiste, le motif de poursuite ne réside pas dans le fait d’être connu défavorablement de la police mais bien dans la commission d’un délit ou crime, qui s’est trouvée mise en lumière plus aisément par le fait, pour le mis en cause, d’être connu défavorablement de la police.
Il n y a là rien d’anormal. On peut attendre de la police qu’elle soit familière de sa clientèle habituelle, en particulier en matière de criminalité organisée où la notion d’habitude délinquante fait sens.
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Rien ne vous empêche d'engager une procédure judiciaire à l'encontre d'une personne qui vous désigne comme un "connu défavorable" par la police.