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25/07/2012

Les préjugés antimusulmans

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Communiqué de presse - CommDH034(2012)

Les préjugés antimusulmans entravent l’intégration

Strasbourg, 24/7/2012 - Les musulmans d’Europe veulent interagir avec les autres Européens et participer à la vie de la société en tant que membres à part entière, mais ils se heurtent régulièrement à diverses formes de préjugés, de discrimination et de violence qui renforcent leur exclusion sociale. C’est la conclusion de recherches menées récemment par plusieurs organisations internationales et ONG. Les commentateurs du
« printemps arabe » ont malheureusement manqué une occasion historique de déconstruire l’idée reçue selon laquelle l’islam serait incompatible avec la démocratie et ont préféré exagérer le risque de migrations massives vers l’Europe, déclare Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, en publiant aujourd’hui un nouvel article dans le Carnet des droits de l’homme.

Les musulmans, figure emblématique de l’altérité dans le discours politique européen

Les musulmans sont devenus la figure emblématique de l’altérité dans le discours de la droite populiste en Europe. Des partis politiques ont jeté l’opprobre sur les musulmans à des fins électoralistes en Autriche, en Bulgarie, en Belgique, au Danemark, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège et en Suisse. Il est souvent question des musulmans lors des débats sur ce qui serait « l'échec du multiculturalisme ». Pourtant, rares sont les pays à avoir expérimenté le multiculturalisme en tant que stratégie destinée à promouvoir le dialogue interculturel tout en préservant les identités culturelles.

Depuis les attentats terroristes du 11 septembre, les musulmans sont inextricablement liés au terrorisme dans l’opinion publique. Or, certains des actes les plus horribles commis en Europe ces dernières années (la série de meurtres racistes en Allemagne et le massacre prémédité de dizaines d’innocents par un extrémiste en Norvège) nous rappellent que l’extrême-droite présente aussi des dangers et que les terroristes n’ont pas tous les mêmes motivations idéologiques.

Les musulmans sont visés par des lois et des politiques restrictives

De grands partis ont exploité la défiance à l’égard des musulmans en soutenant des mesures législatives restrictives dirigées contre cette population. En Belgique et en France, des lois prévoient depuis 2011 une amende ou un « stage de citoyenneté » pour les femmes portant un voile intégral dans l’espace public. En Italie, des collectivités locales ont invoqué une vieille loi antiterroriste qui interdit, pour des raisons de sécurité, de se couvrir entièrement le visage pour punir des femmes qui portaient le voile intégral. Il a été question d’initiatives similaires en Autriche, en Bosnie-Herzégovine, au Danemark, aux Pays-Bas, en Espagne et en Suisse.

Après une campagne marquée par des propos antimusulmans, une majorité des électeurs suisses se sont prononcés, fin 2009, en faveur de l’interdiction de la construction de nouveaux minarets. Ce vote a incité la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) à publier une déclaration (procédure qu’elle utilise rarement) pour condamner la discrimination à l’encontre des musulmans et l’atteinte portée à leur liberté de religion en Suisse. Dans de nombreuses villes européennes, les autorités se montrent bien plus réticentes à délivrer des permis de construire dans le cas de mosquées que pour d’autres lieux de culte.

Les musulmans sont soumis à la discrimination et à des contrôles abusifs

Il ressort d’une étude récente de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) que, dans l’UE, 1 musulman sur 3 a été victime de discrimination au cours des 12 mois précédents, les jeunes étant les plus touchés. En outre, selon un rapport qui vient d’être publié par Amnesty International, nombre de femmes musulmanes estiment n’avoir aucune chance de trouver un emploi, à cause de politiques limitant le port de symboles ou de tenues à caractère religieux ou culturel.

Policiers, douaniers et gardes-frontières pratiquent une forme de discrimination particulièrement pernicieuse lorsqu’ils se livrent à un profilage ethnique ou religieux à l’encontre des musulmans en les arrêtant à cause de leur apparence. L’étude de la FRA précise qu’un quart des musulmans interrogés ont été arrêtés par la police l’année précédente et qu’ils sont un tiers à avoir été arrêtés par les services des douanes ou du contrôle aux frontières. Le profilage ethnique ou religieux est non seulement discriminatoire, mais aussi contre-productif : en effet, les membres des forces de l’ordre se focalisent sur l’apparence au lieu d’essayer de détecter les comportements suspects et s’aliènent ainsi les communautés avec lesquelles ils auraient besoin de coopérer.

Ce que les gouvernements devraient faire

Les gouvernements devraient renoncer aux lois et mesures visant spécialement les musulmans et interdire la discrimination fondée sur la religion ou les convictions dans tous les domaines. Ils devraient aussi permettre à des ombudsmans et à des organismes de promotion de l’égalité indépendants d’examiner les plaintes, de donner des conseils juridiques aux victimes et de les représenter en justice, de participer à l’élaboration des politiques et de mener des recherches sur la discrimination à l’encontre des musulmans et d’autres groupes religieux. Ces recherches devraient s’appuyer sur la collecte de données ventilées par origine ethnique, religion et sexe.

Parallèlement, il faudrait que les gouvernements combattent les préjugés et l’intolérance de l’opinion publique à l’égard des musulmans. Pour ce faire, ils pourraient s’inspirer utilement de la Recommandation de politique générale n° 5 de l’ECRI intitulée « La lutte contre l’intolérance et les discriminations envers les musulmans ». De plus, l’OSCE, l’Unesco et le Conseil de l'Europe ont diffusé en 2011 d’intéressantes « Lignes directrices à l'intention des éducateurs relatives à la lutte contre l'intolérance et la discrimination envers les musulmans ».

Il est temps de reconnaître que les musulmans font partie intégrante des sociétés européennes et qu’ils ont droit à l’égalité et à la dignité. Préjugés, discrimination et violence ne font qu’entraver l’intégration. Nous avons besoin d’un « printemps européen » pour éradiquer les formes anciennes et nouvelles de racisme et d’intolérance.

Contact presse au bureau du Commissaire : Stefano Montanari, +33 (0)6 61 14 70 37 ; stefano.montanari@coe.int

www.commissioner.coe.int ; Twitter : @CommissionerHR

Bureau du Commisssaire aux droits de l’homme
Unité de communication
Tel: +33 (0)3 88 41 35 38
Fax:+33 (0)3 90 21 50 53
www.commissioner.coe.int
press.commissioner@coe.int

http://www.france-multiculturelle.org/news.php?extend.470


 

15:14 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

23/07/2012

Prolongement de la ligne 14

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Lu sur le blog : Annick Lepetit, Députée de Paris

TOP DÉPART POUR LE PROLONGEMENT DE LA LIGNE 14

A l’unanimité, le dernier Conseil d’administration du STIF (Syndicat des Transports en Ile-de-France) a déclaré l’intérêt général du prolongement de la ligne 14 pour décharger la ligne 13.

Cette déclaration fait suite à l’enquête publique menée sur ce projet et dont la commission a émis un avis favorable sans réserve. Le début des travaux pourra donc commencer fin 2013 pour une mise en service en 2017. La ligne 14, qui s’arrête actuellement à la gare Saint-Lazare, sera ainsi prolongé jusqu’à la mairie de Saint-Ouen, par un tunnel d’environ 5,8 km avec quatre nouvelles stations à Pont Cardinet, Porte de Clichy, Clichy Saint- Ouen RER et Mairie de Saint-Ouen. La maîtrise d’ouvrage sera réalisée conjointement par le STIF et la RATP.

Grâce à ce prolongement, la ligne 13 sera enfin soulagée. Les voyageurs qui subissent des conditions de transport très difficiles vont pouvoir respirer un peu après avoir longtemps supporté des rames bondées. Après des années de bagarre, je me réjouis de cette grande avancée, mais en attendant, je ne baisse pas la garde et demande à la RATP des améliorations de cette ligne.

06:06 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

22/07/2012

Fermeture hebdomadaire des épiceries et des alimentations générales à Paris

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Source : SEFAG Syndicat de l'épicerie française et de l'alimentation générale

 

Autorisation ponctuelle d'ouverture dominicale à Paris

A Paris, les établissements vendant au détail de l’alimentation générale, de l’épicerie, de la crèmerie, des fromages, des fruits et légumes et des liquides à emporter sont tenus de respecter un jour de fermeture obligatoire de 0h à 24h (Arrêté Préfectoral du 15 novembre 1990), au choix le dimanche ou le lundi. Chaque année, la Préfecture de Police de Paris fixe par arrêté les dérogations collectives au repos dominical dans notre branche.

 

Ainsi, cette année, tel qu'énoncé par l'arrêté prefectoral n° 2012 088 0006 du 28 mars 2012, les commerces situés à Paris et relavant de le branche professionnelle de l'alimentation générale, de l'épicerie, de la crêmerie, des fruits et légumes et des liquides à emporter peuvent ouvrir et faire travailler leur personnel salarié les dimanches :

- 10 juin 2012

- 16 septembre 2012

- 9 décembre 2012

 

Téléchargez ici l'Arrêté Préfectoral du 15 novembre 1990 fixant le principe de l'obligation de fermeture hebdomadaire le dimanche ou le lundi au choix, des commerces relevant de notre branche.

Téléchargez ici l'Arrêté Préfectoral du 28 mars 2012, fixant les dérogations au repos dominicales sur Paris pour 2012.

 

 

Nous avons questionné les services de la DIRECCTE pour en savoir plus concernant les possibilités d’emploi de salariés dans les commerces alimentaires pour les dimanches en question. Voici leur réponse :

« Ainsi que je vous l’avais indiqué au cours de notre entretien téléphonique, nous avons interrogé la Direction Générale du Travail sur l’articulation entre les articles concernant l’emploi de salariés le dimanche dans les commerces de détail d’alimentation et ceux relatifs aux dérogations accordées par le Préfet dans le cadre de l’article L.3132-26 du code du travail. Les précisions qui nous ont été apportées par la DGT sont les suivantes : lorsqu’une dérogation est accordée par le Maire (le Préfet dans le cas de Paris) dans le cadre de l’article L.3132-26 du code du travail, celle-ci ne peut être fractionnée et est donc valable pour toute la journée du dimanche.

Les compensations prévues à l’article L.3132-27 doivent être mises en œuvre et chaque salarié privé du repos dominical doit percevoir, pour la journée travaillée, une rémunération au moins égale au double de la rémunération normalement due pour une période équivalente, ainsi qu’un repos compensateur équivalent en temps. S’agissant des commerces de détail d’alimentation, dans le cas où la convention collective qui leur est applicable aurait prévu des dispositions particulières pour les salariés amenés à travailler le dimanche dans le cadre des dispositions de l’article L.3132-13, celles-ci se cumuleront avec les contreparties légales rappelées ci-dessus (sauf si ce cumul est expressément exclu dans la convention). »

L’Article L3132-26 du Code du Travail énonce que : « Dans les établissements de commerce de détail où le repos hebdomadaire a lieu normalement le dimanche, ce repos peut être supprimé les dimanches désignés, pour chaque commerce de détail, par décision du maire. Le nombre de ces dimanches ne peut excéder cinq par an. A Paris, cette décision est prise par le préfet de Paris. »

Cela signifie donc que, à Paris, les commerces relevant de notre branche peuvent ouvrir et employer des salariés même au-delà de 13 heures les dimanches visés par l'arrêté.

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Un épicier qui n'a pas d'employé devrait lui aussi fermer son magasin

 UN JOUR PAR SEMAINE ?

11:40 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |