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04/06/2012

Les nuits de Paris

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Pour info aux citoyens du quartier des Epinettes

 

Etats généraux des Nuits de Paris :

les premières mesures mises en oeuvre

crédits : De damiandude pour Flickr Creative Commons
[04/07/2011]

Les 12 et 13 novembre dernier, les Etats Généraux des Nuits de Paris organisés par la Ville de Paris ont abouti à de nombreuses propositions pour faciliter les usages de la nuit, au niveau des transports, de la fête, de la culture, mais aussi pour garantir la sécurité et la tranquillité de tous. Tour d'horizon des premières mesures prises.

 

"Mettre la nuit à l'ordre du jour", comme le rappelle Mao Peninou, c'est pour la Ville, exprimer "plus que sa jamais sa volonté de concilier et faciliter tous les usages de la nuit à Paris : le repos, la fête et le travail". Pour que cet objetcif ne reste pas un voeu pieu, et suite aux Etats Généraux des Nuits de Paris, les premières mesures ont été prises en pleine et complète concertation avec les professionnels de la nuit et la Préfecture de Police.

 

Les conflits d'usage de la nuit trouvent leur lieu et leur instance de résolution

Les conflits d'usage de la nuit entre riverains et lieux festifs fait désormais l'objet de réunions de commissions de médiation dans chaque arrondissement. Riverains, professionnels de la nuit et représentants de la préfecture de police se réunissent avec les maires d'arrondissements, chaque fois que cela est nécessaire.

Dans ce cadre, des études d'objectivation des nuisances sonores seront menées dès le mois de juillet par BruitParif dans deux quartiers des 11e et 13e arrondissements, en accord avec les associations de riverains et de professionnels de la nuit.

 

Premières expérimentations de la médiation nocturne festive de rue dès septembre

Dans les quartiers à forte activité festive - comme Pigalle, la Butte-aux-Cailles ou Oberkampf - les premières expérimentations du dispositif de médiation nocturne festive auront lieu à la rentrée prochaine, avec l'entrée en scène d'une vingtaine de médiateurs spécifiques ayant essentiellement un rôle d'information et de prévention.

 

En octobre, l'ouverture plusieurs soirées par semaine de salles de type "foyer" pour les ados et pré-ados au sein de centres d'animation dans les 12e, 13e et 19e arrondissements

Animations en soirée et moments informels s'y alterneront, afin de répondre aux demandes des jeunes à la recherche d'un lieu convivial pour se retrouver entre amis dans leurs quartiers.

 

Grandes rétrospectives en nocturne dans les musées de la Ville

Sur le modèle de l'expo Basquiat au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (MAMVP) qui, pour mémoire, a proposé deux nocturnes exceptionnelles jusqu'à minuit, les musées municipaux proposeront régulièrement des expos en nocturne, notamment dans les cadre de leurs grandes rétrospectives.

 

12 lignes de Noctilien renforcées

La RATP et le STIF ont été des partenaires essentiels de la Ville pendant tout le processus d'élaboration de ces mesures.
Au-delà, différents projets sont à l'étude pour améliorer encore l'offre Noctilien : ceux-ci concernent la qualité de service offerte aux usagers (projets d'abris pour les voyageurs du Noctilien) autant que la création de nouvelles lignes ou le renforcement de lignes existantes.

 

 Un "forfait nuit" offrant 50% de réduction de tarifs de stationnement déjà dans six parkings (dispositif en cours d'extension)

Six parkings ont mis en place cette réduction tarifaire :

- Mouffetard (5e)
- Opéra-Louvre (1er)
- Les Halles (1er)
- Le Marais (4e)

 

Prévention des conduites à risques

Des actions de prévention des conduites à risques, comme le dispositif "Fêtez Clairs" sont engagées en lien avec les associations de responsables de bars.

 

La Ville montre également sont attachement à la vie nocturne dans la Capitale à travers plusieurs actions majeures :

- le lancement à l'automne d'une application smartphone de www.parisnightlife.fr 

- l'ouverture, en lien avec la région Île-de-France, d'un nouveau lieu de diffusion musicale flottant le "Petit Bain" 

- l'organisation de "nuits ouf" au 104 

- la recherche de bâtiments en attente d'attribution pour l'organisation d'événements nocturnes ponctuels.

 

Pour la seconde étape du bilan des Etats Généraux, rendez-vous en décembre prochain

15/04/2012

Médiateur Préfecture de Police

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Flash info

Contacter le médiateur pour le secteur des hôtels, cafés et restaurants (HCR)

 
  

Le préfet de police a désigné en 2008 un médiateur pour le secteur des hôtels, cafés et restaurants (HCR).

Il s’agit d’Alain Barilleau, hôtelier, vice-président en charge du tourisme à la délégation de Paris de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Désigné après consultation des organisations représentatives, le Médiateur est placé auprès du préfet de police pour remplir un rôle de conseil à l’intention des professionnels du secteur HCR de Paris et faciliter leurs relations avec les administrations de l’Etat chargées du contrôle des établissements.

Il peut être conduit à mener des conciliations en cas de difficultés particulières.

 

Les coordonnées du médiateur

Téléphone

  • 06 08 28 76 46
  • 01 42 72 01 14

Courrriel

10/04/2012

Les bandes

 

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Epouvantail sécuritaire

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Depuis 2002 ce qui frappe le plus, c’est le statut d’épouvantail sécuritaire des bandes de jeunes. Toutes les lois touchant la délinquance se justifient d’une manière ou d’une autre par le recours à la figure des bandes en instrumentalisant méthodiquement des faits divers. Lors de la dernière législature, la « bande » a tour à tour été considérée comme une menace pour la République, ses institutions et ses agents, comme acteur ou conséquence du banditisme et du trafic de drogue, comme vecteur de violences collectives, notamment létales comme cause ou conséquence du communautarisme, elles ont également été associées aux thèmes de l’antisémitisme, du hooliganisme ou de l’homophobie.

Ainsi, les bandes sont « néfastes », « dangereuses » et considérées comme un « fléau ». Elles représenteraient un danger par l’ordre républicain. Il y a un large consensus politique sur cette vision de base et c’est la raison pour laquelle la figure des bandes est un épouvantail politique. La bande (et les thèmes qui lui sont associés depuis plusieurs décennies) est symboliquement efficace et fait écho à un imaginaire social qui la considère comme une résistance féodale à la pacification des mœurs, comme une incarnation majeure de la dangerosité sociale. Une vision qui repose sur une distinction radicale entre la « délinquance des mineurs » comme phénomène global et les « bandes, mafias et trafics organisés » comme phénomène désencastré du social, de la ségrégation ou des discriminations par exemple. Les voix qui relativisent la « dangerosité » des bandes sont rares, y compris à gauche et ce, même si les données disponibles sur les bandes sont récentes et bancales et que la plupart des enquêtes sociologiques sur le sujet relativise fortement la pénétration de la criminalité organisée dans des groupes composés essentiellement par des adolescents auteurs de désordres publics, mais qui pointe surtout les liens déterminant entre ségrégation socioéconomique et scolarités, scolarités et sociabilités. Question sociale, inégalités scolaires, pauvreté, ségrégations, etc. bon, j’arrête de vous embêter avec ça…

Marwan Mohammed

Merci Marwan pour cet éclairage.

jcj

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