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02/03/2016

ACAJA, secteur associatif, quartier des Epinettes Nord-Ouest - Paris17e

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COMMERCES DE PROXIMITE

Renouveau commercial :

Micro quartier La Jonquière et Avenue de Clichy           

 

Communication, Animation, Embellissement et Piétonisation.

_____________________________________________________________________

ACAJA

Depuis plus de 17 ans, l’Association ACAJA, Commerçants et Artisans de la rue La Jonquière et des rues Adjacentes, s’efforce de créer et d’entretenir une réelle dynamique commerciale dans son secteur associatif, « rue de La Jonquière, rues adjacentes et avoisinantes, avenue de Clichy de la Fourche à la Porte de Clichy, avenue de la Porte de Clichy, boulevard Bessières du n° 65 au n° 125 et boulevard Berthier du n° 1 au n° 15 » PARIS 17ème .

Composition du bureau de l’ACAJA

Jean-Claude JANAN Président, Consultant, Prosper BENLOLO, 1er Vice-président, Artisan, Eric SELLEM Vice-président, Gérant de Société, David BENHAMOU, Vice-président, Gérant de Société, Rabah HARZOUNE, Vice-président, Gérant de Société, Abdelkarim ATIK, Vice-président, Gérant de Société, Jacqueline JANAN, Secrétaire-Trésorière.

Constat et Avis

En temps de frilosité économique, rien ne peut être plus profitable que de raviver la flamme d’un environnement chaleureux de proximité avec la clientèle.

Il apparaît que la concentration de commerces de détail dans une rue commerçante fournit « un pôle social, culturel et économique avec le voisinage ».

Il s’avère nécessaire de végétaliser les trottoirs rue de La Jonquière et de l’avenue de Clichy avec des bacs fleuris ou des jardinières, sans oublier le passage Petit Cerf.

Dans un micro quartier ou tout le monde se connaît, la proximité est un contexte quotidien qui, parfois, peut être lourd de conséquence : « C’est une arme a double tranchant ». Commerçants, Artisans et Habitants, nous sommes des voisins, cela exige que l’on doive toujours être irréprochable. Eh oui, la proximité engendre souvent des défis insoupçonnés.

La revitalisation commerciale du micro quartier La Jonquière et de l’avenue de Clichy.

Ils sont quelques trois cents commerçants-artisans dans le secteur associatif de l’ACAJA à avoir regroupé leur énergie pour devenir les acteurs du micro quartier La Jonquière et de l’Avenue de Clichy, pour stimuler l’appétit des consommateurs.

Le micro quartier La Jonquière n’en finit pas de décliner une identité branchée et humanitaire. Dans la population qui fréquente le micro quartier, il faut désormais compter sur les employés des Sociétés du quartier et des Entreprises qui réalisent les travaux des grands chantiers : ZAC Clichy-Batignolles, Pôle Judiciaire, Prolongement du TRAMWAY T3 et de la Ligne 14 du Métro.

La revitalisation commerciale « La Jonquière-Avenue de Clichy » est nettement positive parce que la population du quartier est très conscientisée socialement et comprend qu’il faut encourager les commerces de proximité.

Il est évident que la vitrine d’un commerçant et le service font la différence !

Le commerce de détail ne se borne pas à la localisation. Il faut revenir à la base qui est l’offre et le service personnalisé. Ensuite, il faut attirer les clients.

Constat est fait que des commerçants de proximité négligent leur vitrine et la signalisation de leur commerce.

Depuis 2008, l’ACAJA organise les concours :

« Les Plus Belles Vitrines du quartier des Epinettes »

« Les plus beaux étalages de fruits et légumes »

Un Trophée est décerné aux nouveaux commerçants qui s’installent dans le secteur associatif de l’ACAJA.

Les remises des Trophées sont effectuées par des élus, des personnalités de la CCI Paris et de la SEMAEST.

La piétonisation d’une rue génère une augmentation du Chiffre d’Affaires des commerçants de proximité et facilite la circulation des piétons.

En 2003, l’ACAJA a exprimé le souhait que les trottoirs rue de La Jonquière soient élargis pour permettre aux habitants et chalands de circuler avec plus de facilité.  Après deux années de militantisme, une suite favorable a été donnée à ce souhait par la Ville de Paris et la Mairie d’arrondissement. Depuis, de nombreux repreneurs et créateurs de commerces se sont installés rue de La Jonquière.

Les animations réalisées depuis 2002 par l’ACAJA, avec le soutien de la Ville de Paris, de la Mairie du 17ème arrondissement et de l’Equipe de Développement Locale, contribuent au mieux vivre ensemble : Déambulation d’un Groupe Celtique, Couscous de quartier, Père Noël, rencontres multiculturelles, Vide-Greniers.

Le commerce de proximité peut se maintenir et se développer que dans des quartiers propres, sécurisés,  bien desservis par les transports en commun et les déplacements actifs – piétons et vélos.

Jean-Claude JANAN                            Paris, le mercredi 2 mars 2016

Président de l’ACAJA 

 

 

Images de la Boulangerie Pâtisserie BASSO

 

Boulangerie Pâtisserie BASSO

49,rue de La Jonquière

Paris 17ème

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05:29 Écrit par JCJ | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

A lire l'article de Benjamin Taveau

 

Piétons et cyclistes

meilleurs atouts

pour les commerces de proximité?

Article de Benjamin Taveau

Les modes actifs, c’est à dire les transports nécessitant la force musculaire de leurs propres utilisateurs, sont-ils les clients les plus fidèles aux commerces de proximité ? Pour beaucoup d’aménageurs, d’élus, de riverains et de commerçants, la marche à pied et le vélo restent des modes de déplacements « anti-économique », réservés aux bobos et qui nuiraient à la bonne santé commerciale d’une ville ou d’un territoire.

Commerces de proximité dans le quartier Vauban
Source: Alain Rouiller/ Rue de l'Avenir

Plusieurs études réalisées à l’étranger, essentiellement dans des pays européens frontaliers à la France (Belgique, Allemagne, Luxembourg), ont dévoilé un constat totalement différent. Les piétons et les cyclistes se révelent être unechance indéniable pour les commerces de centre-ville et de proximité. Mais est-ce le cas en France ? Une enquête[1], financée par l’ADEME, le Ministère de l’Equipement et des Transports et le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, s’est intéressée à l’impact de la mobilité active sur la structure commerciale dans certaines grandes villes françaises.

POURQUOI FAVORISER LES COMMERCES DE PROXIMITE ?

Les commerces de proximité - regroupant les supérettes, les magasins de détails, les supermarchés de proximité – ont un rôle fondamental dans le fonctionnement d’une ville. L’accueil et la disponibilité des commerçants, l’originalité des produits, les animations d’un quartier sont autant d’élèments montrant que le rapport des commerces de proximité avec les habitants d’un territoire surpasse la simple relation vendeur-consommateur.

Tout comme les déplacements dessinent la ville, la mobilité a un impact extrêmement fort sur l’évolution de la structure commerciale de nos territoires. Des travaux ont ainsi démontré que les villes facilitant le plus la circulation automobile sont celles où les petits commerces perdaient le plus de part de marché face aux grandes surfaces périphériques. Cependant, l’extinction progressive du commerce de proximité, depuis les années 1950, dans la plupart de nos villes, a eu pour conséquence l’augmentation relative du pouvoir d’achat des ménages. En effet, à première vue, il est nettement moins couteux de s’approvisionner dans les hypermarchés situés aux portes des villes. Achats en grande quantité, large possibilité de choix... les centres commerciaux périphériques ne manquent pas d’avantages.

Néanmoins, cette hausse du pouvoir d’achat est relative. Relative, parce que le coût d’une voiture – mode de transport indispensable pour se rendre dans les hypermarchés en lisière des villes – avoisine 215 €/ mois[2] minimisant ainsi fortement les bénéfices effectués. Relative, parce que le gaspillage alimentaire atteint 30%[3] dans les pays développés, ce qui remet en question l’utilité de tous ces achats. Relative enfin, parce que les sommes dépensées dans les centre commerciaux périphériques ne contribuent pas vraiment à l’amélioration de l’activité économique d’un territoire. N’est-ce pas dans les plus grands commerces que l’on remplace petit à petit les hôtesses de caisse par des machines électroniques ou que l’on fait la chasse aux temps morts ?

En plus de contribuer à l’emploi et à la bonne santé économique d’un territoire,les commerces de proximité ont une âme, créent de la vie et de l’animation. Pourquoi ? Parce qu’ils sont situés aux centres des bourgs, des villes moyennes et des métropoles. Un centre commercial périphérique ne vit qu’entre ses portes, loin de toute d’habitation, de tout service ou de toute activité humaine en général.

LES PIETONS ET LES CYCLISTES, LA PRINCIPALE RESSOURCE DES PETITS COMMERÇANTS

Le but d’un commerçant, quel qu’il soit, est d’attirer des flux de clients pour parvenir à vivre de sa propre activité. Qu’importe qu’il s’agisse d’un flux d’automobilistes, d’utilisateurs de transports en commun, de cyclistes ou de piétons, la pierre angulaire de toute activité commerciale est d’amener le plus de chalands vers son magasin.

Cohabitation piétons - cyclistes à Ferrare (Italie)
Source: Alain Rouiller / Rue de l'Avenir

Revenons aux résultats de l’enquête, pour savoir si lesmodes actifs sont réellement des atouts pour les commerces de proximité. Environ 1300 personnes de six villes importantes – Lille, Dijon, Grenoble, Strasbourg, Salon-de-Provence et Nantes, ont été, à l’époque, interrogés à la sortie de plusieurs commerces de centre-ville.

Les résultats montrent que les piétons, les cyclistes et les usagers de transports publics dépensent moins par achat que les automobilistes mais consomment plus par semaine puisqu’ils se rendent davantage dans les magasins de proximité. Un automobiliste va donc dépenser en moyenne 87% de moins qu’un piéton, 12% de moins qu’un cycliste et 3% de moins qu’un utilisateur des transports en commun.

En résumé, les modes actifs sont des clients fidèles qui n’achèteront pas énormément par achat mais qui n’hésiteront pas à revenir à plusieurs reprises. Beaucoup de commerçants sous-estiment le rôle central des clients se déplaçant autrement qu’en voiture individuelle. Pourtant, les piétons et les cyclistes font vivre les commerces des centres-ville en flânant, en animant les rues et en faisant des achats souvent plus ludiques et impulsifs.

Au delà du rôle d’animation d’un quartier ou d’une ville, les commerçants de proximité avec l’aide de leur fidèle allié – les passants – contribuent à sécuriser les rues. Les commerçants et leurs clients sont les yeux de la ville. Ils sont aussi le cœur et l’âme de tous nos territoires, qui souffrent actuellement d’un manque criant de proximité.

Benjamin Taveau
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