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25/08/2013

ACAJA-CAPAC

PORTRAIT JCJ.jpg Le billet du président

Une association de commerçants artisans est-elle une organisation politique?

La tradition veut que l'Association des Commerçants et des Artisans de la rue de La Jonquière et des rues Adjacentes - ACAJA, comme par ailleurs celle de l'Association des Commerçants de l'Avenue de Clichy - CAPAC, soient apolitiques.

Elles ne sont effectivement pas affiliées ou inféodées à un parti ou à une organisation précise et ne suivent pas une ligne partisane.

Nos relais se trouvent dans différents partis et nos actions nécessitent un dialogue constant avec la Ville de Paris et la Mairie du 17ème arrondissement de Paris.

Mon rôle de président de l'ACAJA et de la CAPAC exprime une passion pour soutenir les commerçants et artisans de proximité du Nord Ouest du quartier des Epinettes à Paris 17ème.

Cette passion qui m'entraîne à apprendre et comprendre le fonctionnement des institutions m'emmène à poser des actes politiques en faisant pression sur les fonctionnaires et nos élus.

Elle m'oblige à définir ma vision du commerce et de l'artisanat de proximité dans le secteur associatif du groupe ACAJA-CAPAC.

Je crois en l'avenir du commerce "dit traditionnel" - et cela au contraire d'une partie de nos élus - et pour cette raison je défends les commerçants et artisans de proximité qui, fiers des produits de qualité qu'ils réalisent ou vendent, s'impliquent également dans la vie de leur quartier des Epinettes car ils savent que la rue est leur première vitrine, que la propreté et la sécurité sont les bases nécessaires à leur activité.

Cette défense de la qualité, du produit "propre" et "durable" est l'avenir de notre quartier des Epinettes.

Les caractéristiques des Epinettes est la diversité, le "Melting Pot" des cultures que nos commerces se doivent de refléter, non en inondant nos magasins de produits "outlet" et bon marché - il est vain de vouloir concurrencer les grands groupes sur le terrain - mais en exposant des objets de qualité, chargés d'originalité, d'art et d'histoire, choisis ou réalisés pour nos clients qui peuvent y rêver en dégustant une spécialité culinaire exceptionnelle ...

Là notre quartier des Epinettes sera imbattable!

Je suis d'autre part convaincu qu'une ville, dans laquelle des commerçants "traditionnels" vendent des produits "locaux", habitent et sont propriétaires, offre une qualité de vie tout à fait différente d'un ensemble de grandes surfaces vendant au meilleurs prix des produits fabriqués au plus loin et au moins cher.

Défendons donc la qualité et la diversité.

Bonne rentrée de vacances

 

07/08/2013

En vacances

PORTRAIT JCJ.jpg

Repos

pour 15 jours 

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Dès la fin des vacances

Les ACAJistes continueront de militer et d'occuper le

terrain pour soutenir les commerçants et artisans de

proximité du quartier des Epinettes secteur Nord-Ouest

à Paris 17e

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30/07/2013

Le commerce de proximité une richesse pour le quartier des Epinettes à Paris 17e

-SIGLE ACAJA-CAPAC -2-.jpg

 A l'ACAJA-CAPAC nous aimons les commerçants de proximité

FLASH INFO

Source : Epareca


Réflexion sur le commerce de


proximité, vecteur de lien social

Levier de croissance, le commerce contribue fortement au dynamisme de l’économie française (notamment, en période de crise) et à la création d’emplois.

 

Parmi les commerces de détail,  le commerce de proximité remplit une fonction essentielle dans des territoires souvent en situation de repli ou marginalisés, à la fois sociale, économique et environnementale :

  • Maintien voire relance de l’emploi dans les territoires concernés
  • Garantie d’un service de proximité aux habitants, notamment pour les personnes à mobilité réduite ou pour les personnes âgées
  • Contribution à la cohésion sociale d’un territoire en créant un lieu convivial de rencontres et de brassage des populations
  • Participation à la sécurisation d’un quartier grâce à l’existence d’une animation constante
  • Réponse à des objectifs de développement durable grâce à un bilan carbone amélioré.

 

Pour les populations résidentes, le commerce de proximité est un élément fondamental de la qualité de vie et de l’ambiance du quartier.

En particulier, dans les Zones Urbaines Sensibles, les habitants déclarent à 90% que les commerces de proximité rendent un quartier vivant et à 38 % qu’il s’agit du premier facteur d’animation d’un quartier (Centre-Ville en Mouvement,  « Les commerces de proximité dans les zones urbaines sensibles », Sondage de l’institut CSA, Juin 2008).

 

Les modes de consommation évoluent et les Français sont de plus en plus attachés aux commerces de proximité. En atteste le développement de nouveaux concepts au sein des groupes de distribution alimentaire (A 2 Pas, Casino Shop et Shopping, Carrefour City, Contact ou Express…).

 

Pour autant, la proximité progresse moins vite que le commerce en général et est même confrontée dans certains territoires à un processus de déqualification ou de raréfaction (comme dans certains quartiers centraux des villes de taille moyenne ou petite ou dans les bourgs ruraux).

 

Dans les quartiers d’habitat social, les pôles de proximité ont vu leur situation se dégrader sous l’effet cumulé de plusieurs facteurs :

-       déclin du patrimoine immobilier (structures de copropriété qui obère toute remise à niveau, absence de gestion unifiée et d’animation)

-       paupérisation de certains quartiers (baisse du pouvoir d’achat, report des actes d’achat vers les moyennes surfaces alimentaires de périphérie, développement de l’insécurité)

-       montée en puissance du commerce périurbain (centres commerciaux attractifs et offre discount).

 

Dès lors, afin de préserver et de pérenniser le tissu commercial de proximité, plusieurs conditions doivent être réunies :

-       maîtriser 100% de la propriété,

-       s’insérer dans un projet urbain de qualité (choix d’un emplacement qui améliore l’accessibilité et la visibilité de l’équipement),

-       concevoir un projet sur mesure (mise en place d’une offre renouvelée, adaptée aux besoins de la population, définition d’une organisation spatiale et d’une forme architecturale en rupture avec l’existant),

-       mettre en œuvre une politique commerciale cohérente à l’échelle de la polarité (en termes de composition, de loyers, d’animation) et à l’échelle du territoire communal ou supra-communal.

 

 

L’action d’Epareca dans les quartiers Politique de la Ville

 Comment accompagner les collectivités locales dans la restructuration commerciale de leurs zones urbaines sensibles ?

L’Etablissement public national d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (Epareca) est un opérateur public, créé en 1996 en application de la Loi du Pacte de Relance pour la Ville, pour restructurer et pérenniser les espaces commerciaux et artisanaux dégradés. Il accompagne les collectivités locales dans la reconquête de leurs zones commerciales et artisanales de proximité, au sein des quartiers en difficulté.

 

Refondé en 2007, Epareca est un outil singulier de puissance publique qui conjugue sa vocation sociale à la réalité économique du marché. Il a pour mission de se substituer aux acteurs privés défaillants afin de redonner vie à des espaces commerciaux dans les quartiers en difficulté, avec un objectif central : le retour au droit commun.

 

Avec quel modèle économique ?

Epareca répond à une exigence de réalisme économique, car la rénovation des espaces commerciaux doit permettre une exploitation commerciale raisonnablement profitable : cette exigence est la condition de l’exercice de sa vocation sociale, définie par le législateur, celle de délivrer une offre de proximité durable, diversifiée et de qualité aux habitants des quartiers en difficulté. L’offre commerciale de proximité constitue, avec les équipements publics, des facteurs essentiels du confort de vie d’usagers et d’habitants plus fragiles que d’autres. Les interventions commerciales encouragent par ailleurs le renforcement des échanges sociaux et l’expression possible de la convivialité urbaine.

 L’Etat a affirmé sa volonté de relancer cet outil public original qu’est Epareca, par le renforcement de ses moyens humains et financiers, l’évolution de son organisation et la refonte de son modèle économique. Cela constitue, pour les élus locaux, l’opportunité nouvelle de développer le volet économique, commercial et artisanal de la rénovation de leurs sites urbains sensibles.

Les élus locaux, qui stigmatisent et barbarisent les commerçants, artisans et TPE  de proximité  avec des subterfuges devront rendre des comptes.

Des TPE disparaissent et des emplois sont perdus en France selon la volonté d'une poignée d'élus.