17/12/2012
L'ACAJA forte en 2013, elle ne lâchera pas !
00:03 Écrit par JCJ dans Commerçants de tous pays, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
10/12/2012
La Trêve de fin d'année pour l'ACAJA
Le comité de rédaction
du blog de l'ACAJA
reprendra son activité
le 2 janvier 2013
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Bonnes fêtes de fin d'année 2012
Merci aux clients des commerces de proximité du secteur associatif de l'ACAJA
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Merci à ceux qui soutiennent l'ACAJA
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Merci à nos amis
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En 2013
On ne lâchera pas les
commerçants de proximité
qui souffrent
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L'attractivité commerciale mise en cause en ce mois de décembre 2012
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TROIS
épiciers de proximité
ont leurs rideaux baissés !
2 -- avenue de Clichy
1 -- rue de La Jonquière
TROIS
épiciers dépanneurs en souffrance
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Dont un après une longue période de chômage devenu SDF pendant des mois et qui a eu la volonté d'ouvrir une épicerie de proximité pour nourrir sa famille.
Le comble, il couche dans la cave de son magasin et prochainement il risque de retourner dans la rue.
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00:40 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes, Epiciers-Commerçants de nuit | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer |
07/12/2012
Connu ou ne pas être connu --- de la police.
En réponse à de nombreux
commerçants inquiets
suite à des rumeurs
Source blog dalloz
Tout d’abord, suffit-il d’être connu d’un seul agent de police ou faut-il l’être de plusieurs ? Et si oui, de combien ? Deux, trois, dix ? À moins qu’il ne faille être connu « des services » en général, sans plus de précision : police municipale, nationale, des frontières, gendarmerie ?
Il existerait, en effet, d’après des sources dignes de foi, de nombreux « fichiers » officiellement destinés à recenser les personnes ayant eu maille à partir avec la Justice, au sens large, puisque peuvent y figurer, non seulement des personnes soupçonnées d’activités portant atteinte à l’ordre public, mais également certaines victimes. Il est vrai que la CNIL s’en est émue et a réussi à faire disparaitre celui d’entre eux, baptisé sans égard pour celles qui portent ce prénom le fichier EDVIGE, qui semblait enfreindre de la manière la plus brutale le respect des droits individuels. Chacun sait, toutefois, qu’il en subsiste bien d’autres, et que plusieurs millions de citoyens y occupent, paraît-il, une place qu’ils ne revendiquent pas.
Et là me vient, naturellement, une nouvelle question : comment puis-je savoir si je suis ou non défavorablement connu des services de police ? Puis-je, tout simplement, me rendre au commissariat de mon quartier et demander de mon air le plus naïf : « Monsieur l’agent, puis-je vous demander respectueusement de me dire si je suis défavorablement connu de vos services ? ». La question est d’autant plus pertinente que, si l’on en croit un rapport de la CNIL (et, si on ne peut plus croire les rapports de la CNIL, à qui se fier ?), seules 17 % des données enregistrées dans certains fichiers ne comporteraient par d’erreur. C’est peu.
Inutile de conclure. Mais comment ne pas évoquer d’un mot, et dans un contexte complètement différent, la règle récemment introduite en droit douanier, selon laquelle les entreprises qui pratiquent le commerce international honnête peuvent obtenir de l’administration divers allègements de contrôle de leurs opérations, à condition d’obtenir un agrément administratif, et cela notamment, sous certaines conditions, parmi lesquelles, on l’aura deviné, celle d’ « être connues » des services douaniers (Décis. adm. 29 juill. 2009, BO Douanes, n° 6838, 3 août 2009).
Claude J. Berr
Professeur émérite de l’Université de Grenoble
2 Réponses à “Etre ou ne pas être connu, voilà la question”
01:56 Écrit par JCJ dans Association de commerçants ACAJA, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
Dalloz allo MAM bobo!
Concernant la fiabilité de certains fichiers, reste à définir sur quels points précis portent les erreurs qui s’y trouvent pour établir leur gravité ou futilité.
Ensuite, ce n’est pas le fait qu’une personne soit connue défavorablement de la police qui fait entrer une juridiction pénale en voie de condamnation. Et c’est bien cela qui, in fine, importe. Car que la police suspecte, il n’y a là rien d’anormal, c’est la mission qui lui est confiée par la société – elle veille.
Et l’exemple de la « présence suspecte d’un véhicule en stationnement » ne répond que partiellement à cette problématique.
Si j’ai bien suivi, le prévenu ne l’est pas d’avoir eu mauvaise réputation, mais d’être propriétaire d’un véhicule chargé de stupéfiants. Que la procédure ait été cassée par la cour de cassation au motif que la perquisition ait été illégale, soit. C’est couramment le lot des affaires de stupéfiants où l’on débat, plus souvent qu’ailleurs, de cas de nullités, d’erreurs de droit, car le fond est souvent sans équivoque. Et l’illégalité de cette perquisition découlait, elle même, du fait que la flagrance n’ait pas été bien établie aux yeux de la cour. On pourra en débattre en droit, à savoir à partir de quel moment la flagrance commence -est-ce à partir du moment où le policier aperçoit de ses yeux le crime, ou partir du moment où le policier reçoit un appel lui indiquant son existence-, s’il y a eu cassation, c’est nécessairement que la réponse ne coule pas de source.
Mais, j’insiste, le motif de poursuite ne réside pas dans le fait d’être connu défavorablement de la police mais bien dans la commission d’un délit ou crime, qui s’est trouvée mise en lumière plus aisément par le fait, pour le mis en cause, d’être connu défavorablement de la police.
Il n y a là rien d’anormal. On peut attendre de la police qu’elle soit familière de sa clientèle habituelle, en particulier en matière de criminalité organisée où la notion d’habitude délinquante fait sens.
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Rien ne vous empêche d'engager une procédure judiciaire à l'encontre d'une personne qui vous désigne comme un "connu défavorable" par la police.