En attendant, les clients défilent dans la superette. Une riveraine vient chercher une brique de lait, deux étudiants s’arrêtent acheter une bouteille de soft drink, un habitué repart avec deux sandwichs triangle...
22h05 : la cliente qui règle son pot de fromage blanc ne se doute pas que, depuis cinq minutes, il peut en coûter à l’épicier jusqu’à 450 euros d’amende et même une fermeture administrative. Pourtant, comme d’autres à Nice et Cannes, ce dernier refuse de se conformer à la nouvelle obligation de fermeture, synonyme, selon lui, d’arrêt de mort.
"Je ne vends quasiment rien la journée, c’est la nuit que les gens viennent, quand tout est fermé ailleurs !". "Je ne fermerai pas tant qu’à trois mètres du boulevard, un autre magasin peut lui rester ouvert, ce n'est pas normal. Il y a un problème de concurrence !", plaide un commerçant cannois.
La police n’ignore pas cette situation, mais se borne pour l’instant à informer les contrevenants. "Nous ne verbalisons pas lors de la première constatation, précise la mairie de Nice. Pour le moment nous faisons de la pédagogie et avons donné quelques avertissements". Même démarche concernant la police nationale. La tension risque de monter lorsque les premiers PV vont tomber.
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Vente d'alcool à Lille : bras de fer entre la ville et les épiciers
Malgré les contrôles et les amendes, les épiciers lillois sont majoritaires à ne pas respecter l'arrêté municipal d'interdiction de vente d'alcool après 22h. La ville de Lille a décidé de faire un exemple avec une fermeture administrative.
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