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02/06/2011

Exception d'inconstitutionnalité

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Info Flash

à nos amis épiciers de nuit

Exception d’inconstitutionnalité

 

Conseil dEtat Exception dinconstitutionnalitéEntrée en vigueur le 1er mars 2010 de la réforme constitutionnelle sur l’exception d’inconstitutionnalité : la juridiction administrative est prête.

La réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 a ouvert à tout justiciable la possibilité de soutenir, à l’occasion d’une instance en cours devant une juridiction administrative comme judiciaire, « qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit », selon les nouveaux termes de l’article 61-1 de la Constitution.

Si le Conseil constitutionnel estime effectivement que la disposition législative ainsi mise en cause n’est pas conforme à la Constitution, son application sera non seulement écartée dans le procès concerné mais, ainsi que le prévoit l’article 62 de la Constitution, elle sera abrogée.

Les conditions dans lesquelles une « question prioritaire de constitutionnalité » peut ainsi être posée au juge ont été organisées par la loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009 relative à l’application de l’article 61-1 de la Constitution.

La loi a prévu qu’une telle question devra faire l’objet d’un double filtre par le juge du fond, tout d’abord, puis par le Conseil d’Etat ou la Cour de cassation, selon la nature de la juridiction devant laquelle la question aura été posée, ensuite.

Il ne s’agit pas, à proprement parler, d’une question préjudicielle que le juge n’aurait été tenu de transmettre que pour autant qu’elle aurait commandé l’issue du litige dont il est saisi. Il s’agit d’une « question prioritaire de constitutionnalité » qui doit être examinée « sans délai » par les juridictions de fond et transmise au Conseil d’Etat ou à la Cour de cassation si les trois conditions posées par la loi organique s’avèrent remplies, à savoir que « la disposition contestée (soit) applicable au litige », qu’elle n’ait pas « déjà été déclarée conforme à la Constitution dans les motifs et le dispositif d’une décision du Conseil constitutionnel, sauf changement des circonstances » et qu’elle ne soit pas « dépourvue de caractère sérieux ». Le Conseil d’Etat ou la Cour de cassation sont, quant à eux, chargés, dans un délai de trois mois, de vérifier les deux premières conditions et s’agissant de la troisième, d’apprécier si « la question est nouvelle ou présente un caractère sérieux ». Si ces conditions sont remplies, la question doit être transmise au Conseil constitutionnel qui dispose lui-même également d’un délai de trois mois, pour se prononcer.

Le décret n° 2010-148 du 16 février 2010 a précisé les modalités procédurales selon lesquelles les « questions prioritaires de constitutionnalité » devront être présentées par les parties et examinées par le juge. S’agissant des tribunaux administratifs, des cours administratives d’appel et du Conseil d’Etat, ce décret ajoute ainsi un nouveau chapitre au code de justice administrative.

Cette réforme entre en vigueur le 1er mars prochain. La juridiction administrative est prête pour examiner les questions prioritaires de constitutionnalité qui lui seront alors soumises, dans les conditions et les délais prévus par la loi organique. Elle le fera, consciente de la responsabilité qui est la sienne dans la garantie de l’Etat de droit.

Source : Communiqué du Conseil d’Etat du 22 février 2010

31/05/2011

Jeter un mégot de cigarette dans la rue ... Paris 17e

 

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Jeter un mégot de cigarette dans la rue:

Réponse à la campagne des élus du 17e

par Jean Claude Janan, mardi 31 mai 2011, 22:49
 

Vous êtes fumeur ? Il vous arrive souvent d'écraser votre mégot sur le trottoir, ou de le lâcher négligemment par la fenêtre de votre voiture ? Vous pensez ne rien faire de mal ? Vous avez tort !

 

L'article R632-1 du Code pénal réprime le "fait de déposer, d'abandonner, de jeter [...] dans un lieu public ou privé [...] des ordures, déchets [...], si ces faits ne sont pas accomplis par la personne ayant la jouissance du lieu ou avec son autorisation".

 L'amende : Si vous vous faites surprendre à jeter votre mégot de cigarette sur la voie publique, les autorités pourront vous demander de vous acquitter d'une amende de 35 euros.

  Attention : Cet article du Code pénal s'applique non seulement au mégot, considéré comme un déchet, mais également aux papiers, aux emballages et à tous les déchets que vous pourriez jeter dans la rue.

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D'accord pour la campagne, mais pourquoi

la Police Nationale ne verbalise pas !

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Lu le 31 mai 2011 sur Internet

"FUMER NUIT GRAVEMENT A VOTRE QUARTIER"

 Les mégots de ciga­rettes jetées sur la voie publique repré­sente un véri­table fléau qu’il convient de com­battre. La Mai­rie du 17e lance cette semaine une cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion, qui sera dif­fu­sée dans les cafés, les bars et les res­tau­rants du 17e par­ti­cu­liè­re­ment concer­nés depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Si elle ne peut à elle seule suf­fire à inver­ser défi­ni­ti­ve­ment ces mau­vaises habi­tudes, Bri­gitte KUSTER a demandé au maire de Paris des mesures effi­caces comme l’obligation d’installer des cen­driers à l’extérieur des entre­prises, et sur les ter­rasses des cafés, bars et res­tau­rants, mais aussi de ren­for­cer les sanc­tions contre les habi­tants inciviques.

 

  

Un mégot jeter dans la rue
·

 

    • Jean Claude Janan il est plus facile de verbaliser un épicier de nuit d'un territoire du quartier des Epinettes qui a vendu une bouteille de pinard que de verbaliser des groupes de fumeurs qui jetent des mégots dans la rue ...
       

23/04/2011

Epiciers de nuit en danger...

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 Interdiction Verbalisation  Répression

il faut des allumettes ... pour les stats !

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 Quartier des Epinettes

Rue de La Jonquière

Rue Guy Môquet

 Avenue de Clichy

Les épiciers de proximité sont en danger économique, pour une infraction à un arrêté préfectoral, ils peuvent être sanctionnés par une fermeture administrative.

Motif

Infraction à l'Arrêté n° 2009-00180 du 17 mars 2009

Interdisant la vente à emporter de boissons alcooliques du 2e au 5e groupe de

22 h 30 à 7h dans certaines rues du 17ème arrondissement de Paris

Aux Epinettes à Paris 17e : PV de 4e classe

Plus un instruction pour une fermeture administrative !

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Lors des Conseils Consultatifs des Quartiers des Epinettes depuis 2001

jamais les habitants ont mis en cause les épiciers de nuit

Qui a mis en cause nos épiciers de nuit en 2009 ? 

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Une fermeture administrative privera nos amis épiciers de nuit d'un revenu ,et, de faire rapidement des commerçants pauvres.

Eux aussi ont des familles avec des enfants à nourrir !

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Dans un jugement communiqué à l'AFP, le tribunal administratif de Nice estime que "le lien entre les troubles constatés et l'ouverture des catégories d'établissements mentionnés par lesdits arrêtés n'est pas caractérisé, lesdits troubles étant dus, dans une grande majorité des cas, à des débits de boisson et à des boîtes de nuit" et non spécifiquement aux épiceries

...

En France le droit économique est fondé sur le principe du jeu de la libre concurrence.

L'interdiction de la vente d'alcool faite à certains épiciers d'une même commune est-elle une "exception d'inconstitutionnalité" ?

Certaines décisions prises à l'encontre de la liberté du commerce facilitent les pratiques anticoncurrentielles du type :

Je peux vendre de l'alcool toute la nuit, je ne suis pas concerné par une "interdiction", votre intérêt est de faire vos achats de nuit dans mon épicerie.

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Commerce de nuit, vente d'alcool et loi Bachelot: tout le monde à l'école ...

Chers amis épiciers de nuit, nous vous recommandons d'ouvrir le lien ci-dessous .

http://www.fnde.com/fnde/pdf/9494_actu-vente-d-alcool.pdf 

Combien de contrevenants ont été verbalisés pour une consommation d'alcool et ivresse sur la voie publique de 2001 à 2009 et de 2009 à ce jour, rue de La Jonquière, rue Guy Môquet,  avenue de Clichy et dans les rues avoisinantes de 20h à 8h ?

Pourquoi la notification de l'Arrêté n°2009-00180 du 17 mars 2009 n'a pas eté faite aux commerçants concernés par la Police Nationale, comme en 2004 ?

...

 Mesdames et Messieurs les Conseillers des Paris, élus du 17e, il faudrait poser la question à Monsieur le Préfet de Police en Conseil de Paris.