05/07/2015
Pour être Boulanger-Patissier
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UN RAPPEL UTILE
Exercice de la profession
La profession a toujours souhaité qu’un minimum de qualification professionnelle soit nécessaire pour exercer l’activité de boulanger-pâtissier.
A cette demande a souvent été opposé le principe de la liberté du Commerce et de l’Industrie héritée de la Révolution Française.
Toutefois, afin d’assurer la sécurité sanitaire des produits il paraissait absolument nécessaire que la fabrication de denrées alimentaires destinées à la consommation humaine soit réalisée sous la responsabilité des professionnels possédant un minimum de connaissance notamment en matière d’hygiène.
C’est pourquoi les pouvoirs publics ont fait adopter par le Parlement en 1996 une loi, la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 (relative au développement et à la promotion du Commerce et de l’Artisanat. Le paragraphe I de l’article 16 de cette loi précise notamment que :
« Quels que soient le statut juridique et les caractéristiques de l’entreprise, ne peuvent être exercées que par une personne qualifiée professionnellement ou sous le contrôle effectif et permanent de celle-ci les activités suivantes : notamment, la préparation ou la fabrication de produit frais de boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie et poissonnerie, ainsi que la préparation ou la fabrication de glaces alimentaires artisanales ».
La qualification nécessaire est déterminée par un décret. Il s’agit du décret n° 98-246 du 2 avril 1998. L’article 1 indique :
« Les personnes qui exercent l’une des activités entrant dans le domaine des activités mentionnées au I de l’article 16 de la loi du 5 juillet 1996 susvisée ou qui en contrôlent l’exercice par des personnes non qualifiées doivent être titulaires d’un CAP ou d’un BEP ou d’un diplôme ou d’un titre homologué de niveau égal ou supérieur délivré pour l’exercice de l’un des métiers prévus dans la liste annexée au décret.
A défaut de diplômes ou de titres homologués, ces personnes doivent justifier d’une expérience professionnelle de trois années effectives sur le territoire de la Communauté Européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen acquise en qualité de travailleur indépendant, ou de salarié dans l’exercice de l’un des métiers prévus…. »
L’article 2 du décret précise que l’expérience professionnelle est validée de plein droit et à tout moment dès lors que l’intéressé justifie par tout moyen qu’il remplit les conditions mentionnées au deuxième alinéa de l’article 1er.
C’est le Préfet du département du lieu de son domicile qui délivre à l’intéressé sur sa demande une attestation lorsque les conditions de validation sont réunies.
Par différentes réponses ministérielles à des questions des parlementaires, il a été précisé que la personne qualifiée pouvait être le chef d’entreprise ou un salarié de l’entreprise.
L’article 24 de la loi de 1996 a confié exclusivement le contrôle de ces dispositions aux officiers et agents de police judiciaire et aux agents de la DGCCRF.
Les infractions aux dispositions de ces textes sont punies d’une amende de 7500 euros et peuvent faire l’objet de peines complémentaires (fermeture pour une durée de cinq ans au plus ; affichage ou diffusion de la décision prononcée).
Le 8 avril 2011, le Conseil Constitutionnel a été saisi par le Conseil d’Etat d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) suite à la requête d’une association estimant que ce dispositif notamment portait une atteinte au droit d’obtenir un emploi, à la liberté d’entreprendre, à l’article 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Par sa décision n°2011-139 QPC du 24 juin 2011, publiée au Journal Officiel du 28 juin 2011, le Conseil Constitutionnel déclare conforme à la Constitution ce dispositif estimant que cette mesure législative était propre à assurer une conciliation qui n’est pas manifestement déséquilibrée entre d’une part le respect de la liberté d’entreprendre et d’autre part la protection de la santé et la prévention des atteintes à la sécurité des personnes.
Pour toute précision supplémentaire n’hésitez pas à contacter votre groupement professionnel départemental
les flibustiers
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05:56 Écrit par JCJ dans ACAJA FLASH INFO, Commerçants de tous pays, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
13/06/2015
CoSto - le réseau des commerçants connectés
Le 12 juin 2015, j'ai représenté l'association des
commerçants-artisans de l"ACAJA à la soirée
CoSto Dating organisée par la SEMAEST à la
Gaité Lyrique Espace Le Loft.
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La réunion a été ouverte par Olivia Polski , les équipes de la SEMAEST et
de la CCI Paris étaient présentes ainsi que de nombreux commerçants
de proximité et Laure Candlot.
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J'engage vivement les commerçants de proximité du quartier des
Epinettes à retrouver les vidéos des 11 projets sélectionnés sur le site
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La SEMAEST, société de la Ville de Paris spécialisée dans la préservation et le développement du commerce de proximité, a lancé CoSto "Connected Stores", le réseau des commerçants et artisans connectés à Paris.
Son objectif principal est de permettre aux commerçants et artisans d'utiliser le potentiel numérique pour développer leur activité et accroitre leur visibilité.
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08:14 Écrit par JCJ dans Artisanat de proximité, Association de commerçants ACAJA, ATTRACTIVITE COMMERCIALE, Avenue de Clichy, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
14/05/2015
Voeu concernant le passage Petit-Cerf à Paris XVII
Le passage Petit Cerf à Paris 17e
voté à l'unanimité
Une bonne nouvelle
Conseil du 17e arrondissement
Séance du 11 mai 2015
VŒU
Relatif à la piétonisation du passage du Petit Cerf
Déposé par Brigitte KUSTER, Jérôme DUBUS, Anne Peyricot et les élus de la majorité du 17e arrondissement
-Considérant que le passage du Petit Cerf est recensé par la direction de l’Urbanisme comme étant une voie publique ;
-Considérant que des voitures y stationnent de manière sauvage et gênent le cheminement des piétons ;
Considérant que la configuration actuelle du passage du Petit Cerf ne contribue pas à la sécurité des lieux et des habitants ;
-Considérant que son état nécessite une réhabilitation lourde, prioritaire en raison de son caractère particulièrement sensible ;
-Considérant qu’une expertise de l’assainissement du passage est en cours et que des travaux de rénovation de ce réseau pourraient être entrepris dès 2016 ;
-Considérant qu’un vœu en ce sens a déjà été déposé lors de la séance des 20 et 21 juin 2011 mais qu’il n’a pas été suivi d’effet ;
Sur proposition de Brigitte KUSTER, Jérôme DUBUS, Anne Peyricot et des élus de la majorité du 17e
:
Le Conseil du 17e arrondissement émet le vœu :
• Que soit étudiée, dans le cadre de sa nécessaire réhabilitation, la piétonisation du passage du Petit Cerf, en concertation avec les habitants et le conseil consultatif de quartier Epinettes-Bessières.
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Un avis de
En attendant la mise en chantier des travaux nécessaires à la
remise en état du passage
ne serait il pas judicieux de supprimer le stationnement !
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Pour information
Un commerçant ouvre un magasin à l'enseigne
Point d'encre
et un dépôt de colis
viendront de nombreux habitants du quartier pour enlever les
colis et constater l'état du passage !
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Chaussée défoncée
Stationnement des voitures ventouse
Trottoirs impraticables
etc...
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11:33 Écrit par JCJ dans Commerçants vigilants, Commerces de Proximité Quartier des Epinettes, Travaux secteur ACAJA | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |